Ecouter... ...le groupe !
Ecouter...
...le groupe !
En une phrase
Etre en attention au groupe, prendre du recul
Description
"Sentir" un groupe n'est pas toujours aisé, mais il est parfois bien utile de jauger l'ambiance, les tensions, le niveau d'attention des personnes...
Lorsque l'animateur·ice détecte un frein (participants fatigués, tendus) ou une opportunité (envie partagé de travailler ou de discuter d'un sujet...) , deux possibilités :
En effet, vous avez raison, cette posture est en partie incompatible avec la précédente posture sur l'écoute active :-/
Lorsque l'animateur·ice détecte un frein (participants fatigués, tendus) ou une opportunité (envie partagé de travailler ou de discuter d'un sujet...) , deux possibilités :
- soit on propose de ré-orienter le déroulé de la réunion (parfois une simple pause supplémentaire suffit, parfois il faut réguler en "crevant" l'abcès des tensions)
- soit on invite le groupe à prendre conscience de sa propre dynamique : "si on regarde la situation de l'extérieur, qu'est-il en train de se passer dans notre groupe ?"
En effet, vous avez raison, cette posture est en partie incompatible avec la précédente posture sur l'écoute active :-/
Valider les échanges
Valider les échanges
En une phrase
Est-ce que ça convient à tout le monde ?
Description
La validation des échanges par le groupe, sert à marquer la fin d'un point ou la fin d'une réunion : cela fait appel à la capacité de l'animateur·ice à repérer les points essentiels des discussions et à les synthétiser pour les rendre claires à l’ensemble du groupe et enfin à les faire valider. Le compte-rendu reprendra donc les éléments de cette validation.
S'adapter en live
S'adapter en live
En une phrase
Rester souple et agile
Description
Sans doute la compétence la plus fine de la facilitation : "sentir" le groupe.
Lorsqu'on s'aperçoit que son animation patauge, que le groupe n'est pas dans de bonnes conditions (tensions palpables, actualité hors-norme qui empêche toute concentration...), il vaut mieux arrêter l'animation en cours.
2 solutions sont alors possibles :
1/ vous proposez un autre déroulé sur le vif, en revoyant les ambitions de la réunion à la baisse et en proposant un autre déroulé. Parfois, cela peut signifier changer complètement l'objectif de la réunion, notamment en prenant les tensions à bras le corps et en les traitant avec méthode
1/ Vous aviez prévu que le contexte pouvait être difficile et vous avez donc un plan B ! C'est plus confortable, mais demande plus de préparation et pas toujours facile à anticiper.
Lorsqu'on s'aperçoit que son animation patauge, que le groupe n'est pas dans de bonnes conditions (tensions palpables, actualité hors-norme qui empêche toute concentration...), il vaut mieux arrêter l'animation en cours.
2 solutions sont alors possibles :
1/ vous proposez un autre déroulé sur le vif, en revoyant les ambitions de la réunion à la baisse et en proposant un autre déroulé. Parfois, cela peut signifier changer complètement l'objectif de la réunion, notamment en prenant les tensions à bras le corps et en les traitant avec méthode
1/ Vous aviez prévu que le contexte pouvait être difficile et vous avez donc un plan B ! C'est plus confortable, mais demande plus de préparation et pas toujours facile à anticiper.
Conseils pour prolonger l'espérance de vie d'un·e animateur·ice
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Les "trucs" ci-dessous ciblent la posture d'animateur·ice durant un temps de réunion. A bien différencier de la posture d'animateur·ice d'un projet et/ou d'un groupe, pour laquelle vous trouverez des ressources dans le module 3.
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Conseils pour prolonger l'espérance de vie d'un·e animateur·ice
Les "trucs" ci-dessous ciblent la posture d'animateur·ice durant un temps de réunion. A bien différencier de la posture d'animateur·ice d'un projet et/ou d'un groupe, pour laquelle vous trouverez des ressources dans le module 3.
Clarifier son rôle
Être vigilant·e à sa posture
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La méthode des 6 chapeaux
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En résumé, les objectifs sont de :
Concrètement, une fois le problème posé, chaque membre endosse tour à tour une stature différente en revêtant virtuellement un chapeau et commence à explorer de nouvelles solutions :
Cette méthode, qui pousse les participants à sortir de leur mode de pensée habituel peut s'avérer très utile dans le cadre de la réalisation d'un écrit collectif.
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La méthode des 6 chapeaux
Afin de favoriser l'implication de chacun et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions passe par six phases bien distinctes, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer lors d'une réunion six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.En résumé, les objectifs sont de :
- Permettre à chaque membre de percevoir une idée, de la penser, sous un angle différent et ainsi de faire évoluer son point de vue sur une question
- Empêcher la censure d'idées nouvelles au sein d'un groupe
- Créer un climat favorable aux échanges et à la créativité, favoriser la liberté de parole
- Résoudre collaborativement des problèmes
- Offrir une vision globale et approfondie de la situation
Concrètement, une fois le problème posé, chaque membre endosse tour à tour une stature différente en revêtant virtuellement un chapeau et commence à explorer de nouvelles solutions :
- Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
- Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
- Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
- Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
- Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
- Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé
Cette méthode, qui pousse les participants à sortir de leur mode de pensée habituel peut s'avérer très utile dans le cadre de la réalisation d'un écrit collectif.
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Trucs et astuces pour des réunions efficaces
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Cette page reprend quelques bases de l'animation de réunion. Nous verrons des contenus plus ciblés "réunions participatives" plus tard dans la formation.
Pour varier les plaisirs, et en fonction de votre temps disponible, voici 3 façons d'accéder au contenu sur ce sujet
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Trucs et astuces pour des réunions efficaces
Cette page reprend quelques bases de l'animation de réunion. Nous verrons des contenus plus ciblés "réunions participatives" plus tard dans la formation.
Pour varier les plaisirs, et en fonction de votre temps disponible, voici 3 façons d'accéder au contenu sur ce sujet
Sous forme de vidéo
Cette vidéo est composée de 30 minutes d'intervention puis 20 minutes d'échanges libres. Si la vidéo ne s'affiche pas, cliquez ici : https://videos.lescommuns.org/videos/watch/5cd2f69a-6ea0-423d-98d7-9dbd01fc2825
Sous forme de carte mentale
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Trucs et astuces pour construire une animation participative
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Choisir une animation en vue d'un objectif
Le site de communagir.org vers lequel nous vous renvoyons est intéressant par la proposition d’animations en fonction d’objectifs principaux et de maturité du processus de planification collective.
Durant la formation Animacoop, nous en avons déjà expérimenté plusieurs, par exemple :
Plusieurs activités dites “brise-glace” permettent de sortir du classique tour de table.
Réaliser une évaluation “à chaud” permet d’avoir un premier retour sur la pertinence du contenu de la rencontre et éventuellement de recueillir un certain nombre d’améliorations pour les suivantes.
Exemples : Tête-Corps-Coeur, le questionnaire mobile, etc.
Attention aux restitutions longues et répétitives. On peut proposer aux rapporteurs un temps limite (2mn) ou de résumer en 10 mots-clés. Il vaut mieux donner 5mn de plus au travail de synthèse en sous-groupe plutôt que de perdre 5mn dans la présentation au reste du groupe.
Ce cours renvoie vers les fiches de Communagir pour emporter, dont le contenu est la propriété de Communagir.
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Trucs et astuces pour construire une animation participative
Avant de choisir son animation : 2 conseils
Quelle animation pour quel objectif ?
Choisir une animation en vue d'un objectif
Le site de communagir.org vers lequel nous vous renvoyons est intéressant par la proposition d’animations en fonction d’objectifs principaux et de maturité du processus de planification collective.
Objectif "Ouvrir ou cloturer une réunion"
Des temps courts qui permettent de poser un cadre, puis de le refermer sereinement.La météo intérieure
La météo intérieure
En une phrase
Un bon délesteur émotionnel avant de démarrer une réunion
Objectif·s de l'animation
- Ouvrir/cloturer une réunion
Description
La méthode synthétisée
Un exercice où l’on demande aux participants d’exprimer leur état intérieur du moment sous forme de météo.
1. Demandez aux participants de partager leur humeur du moment sous forme de météo: « Si vous étiez un ciel, de quelle couleur seriez vous aujourd’hui ? »
2. À tour de rôle chacun s’exprime autant qu’il le souhaite, sans être interrompu par les autres.
La méthode détaillée : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/
Un exercice où l’on demande aux participants d’exprimer leur état intérieur du moment sous forme de météo.
1. Demandez aux participants de partager leur humeur du moment sous forme de météo: « Si vous étiez un ciel, de quelle couleur seriez vous aujourd’hui ? »
2. À tour de rôle chacun s’exprime autant qu’il le souhaite, sans être interrompu par les autres.
La méthode détaillée : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/
Objectif "Briser la glace"
Les brise-glaces (ou energisers) ont vocation à donner le ton des rencontres. Dynamique, interactive, "tous participants" etc.Durant la formation Animacoop, nous en avons déjà expérimenté plusieurs, par exemple :
Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds
Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds
En une phrase
Les participants se positionnement les uns par rapport aux autre
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
Description
Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un animateur donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?JeuxDePositionnementsVisualisationDeDonn/edit
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?JeuxDePositionnementsVisualisationDeDonn/edit
La marche en aveugle
La marche en aveugle
En une phrase
Brise glace simple et ludique où une personne en guide une autre qui chemine les yeux fermés.
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
Description
La méthode synthétisée
0. Choisir un espace favorable à la marche (terrain relativement plat, peu d’obstacles, pas de danger à proximité) avec des environnements variés (sols différents, dedans/dehors, stimulations auditives/olfactives).
1. Demander aux participants de se mettre par binôme. L’un ferme les yeux, l’autre guide le premier par la voix et/ou un contact physique.
2. Cheminer quelques minutes avant d’inverser les rôles.
0. Choisir un espace favorable à la marche (terrain relativement plat, peu d’obstacles, pas de danger à proximité) avec des environnements variés (sols différents, dedans/dehors, stimulations auditives/olfactives).
1. Demander aux participants de se mettre par binôme. L’un ferme les yeux, l’autre guide le premier par la voix et/ou un contact physique.
2. Cheminer quelques minutes avant d’inverser les rôles.
Photolangage
Photolangage
En une phrase
Utiliser une image pour s'exprimer plus facilement en groupe
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
- Se rencontrer, se présenter
Description
- Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
Objectif "Faire connaissance"
C’est souvent une étape oubliée des rencontres : on rentre dans le vif des sujets, des thématiques traitées et personne n’ose intervenir, surtout dans des groupes où les personnes présentes ne se connaissent pas ou peu. Même dans le cas où elles se connaissent déjà, il peut être intéressant de démarrer la rencontre par un temps d’échange sur un élément encore inconnu du groupe.Plusieurs activités dites “brise-glace” permettent de sortir du classique tour de table.
Photolangage
Photolangage
En une phrase
Utiliser une image pour s'exprimer plus facilement en groupe
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
- Se rencontrer, se présenter
Description
- Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
Présentations croisées
Présentations croisées
En une phrase
Marre des tours de table de présentation ?
Objectif·s de l'animation
- Se rencontrer, se présenter
Description
- Les participants se regroupent en binôme avec la consigne de se présenter à l’autre selon deux ou trois axes choisis par l’animateur (exemple : parcours professionnel / activité actuelle / intérêt pour la rencontre ; travaux en cours / sujet préféré du métier exercé / hobby) pendant 5mn.
- Puis le groupe se reconstitue et chaque binôme doit exprimer ce qu’il a retenu de la présentation de l’autre (2mn par personne). La personne présentée peut compléter si des éléments ont été oubliés.
- L'intérêt de l'exercice est double :
- présenter une autre personne peut être plus facile pour une personne n’osant pas trop s’exprimer;
- ce premier échange de proximité permet d'échanger au moins plus directement avec une des personnes de l’assemblée et de mieux connaître l’ensemble du groupe.
Objectif "Discuter , échanger, questionner"
Suite aux jeux d’interconnaissance, l’étape suivante est souvent de poser les bases communes de la thématique principale de la réunion ou de la rencontre. Celle-ci permet de “mettre à niveau” les connaissances de chacun, les méthodes participatives permettant qu’elle ne soit pas descendante et de profiter de l’intelligence collective du groupe.Débat mouvant
Débat mouvant
En une phrase
Créer volontairement la polémique dans un cadre ludique !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
La méthode en quelques étapes
Ce débat permet d’exprimer son opinion en se déplaçant physiquement.
0. Concevoir une ou plusieurs questions clivantes. Dans un espace ouvert matérialiser deux cotés: d’accord/pas d’accord.
1. Expliquer la règle: chacun peut à tout moment exprimer son avis en se déplaçant.
2. Poser la question et inviter les participants à se positionner.
3. Donner alternativement la parole à un camp puis l’autre en régulant / reformulant.
4. Quand le débat s’essouffle, poser la question suivante ou clore.
La méthode en détail
Ce débat permet d’exprimer son opinion en se déplaçant physiquement.
0. Concevoir une ou plusieurs questions clivantes. Dans un espace ouvert matérialiser deux cotés: d’accord/pas d’accord.
1. Expliquer la règle: chacun peut à tout moment exprimer son avis en se déplaçant.
2. Poser la question et inviter les participants à se positionner.
3. Donner alternativement la parole à un camp puis l’autre en régulant / reformulant.
4. Quand le débat s’essouffle, poser la question suivante ou clore.
La méthode en détail
- http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/debat_mouvant.md
- Scénario de débat mouvant sur les communs: http://www.multibao.org/#lilianricaud/Minga/blob/master/debat_mouvant_communs.md
Forum ouvert
Forum ouvert
En une phrase
Un classique de l'intelligence collective, dont on ne se lasse pas !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
- Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations
Description
Une question centrale, à partir de laquelle chaque participant·e peut proposer un atelier thématique.
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Le métaplan
Le métaplan
En une phrase
Le grand classique des post-it
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
Cette méthode peut prendre des formes différentes, plus ou moins complexes, mais le processus reste la même :
- chaque participant apporte des éléments de réponse ou d’intuition face à une problématique posée via des petits papiers
- toutes les contributions sont ensuite commentés et classés devant l’assemblée (soit selon une typologie déterminée en amont, soit en fonction de récurrences constatées sur le moment par l’animateur et le groupe).
Souvenirs du futur
Souvenirs du futur
En une phrase
Se projeter dans le futur en imaginant que le projet est déjà terminé et à « se rappeler » ce qui s’est passé.
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
La méthode synthétique
0. Concevoir la question.
1. Poser la question: « Quelques mois ou quelques années ont passé et le projet a réussi. Ça été un grand succès pour tous.tes. Pourquoi ? Décrivez ce qui vous a plu en parlant au passé.
2. Réfléchir: notez de manière lisible un « souvenir » par post-it
3. Mettre en commun les souvenirs
4. Capitaliser (TRI PAR AFFINITÉ, MANDALA HOLISTIQUE, …)
La méthode en détail : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/souvenirs_du_Futur.md
0. Concevoir la question.
1. Poser la question: « Quelques mois ou quelques années ont passé et le projet a réussi. Ça été un grand succès pour tous.tes. Pourquoi ? Décrivez ce qui vous a plu en parlant au passé.
2. Réfléchir: notez de manière lisible un « souvenir » par post-it
3. Mettre en commun les souvenirs
4. Capitaliser (TRI PAR AFFINITÉ, MANDALA HOLISTIQUE, …)
La méthode en détail : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/souvenirs_du_Futur.md
Objectif "Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations"
Forum ouvert
Forum ouvert
En une phrase
Un classique de l'intelligence collective, dont on ne se lasse pas !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
- Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations
Description
Une question centrale, à partir de laquelle chaque participant·e peut proposer un atelier thématique.
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
World Café
World Café
En une phrase
Les participants débattent d’une question ou d’un sujet en petits groupes autour de tables puis changent de table à intervalles réguliers pour féconder les conversations avec les idées issues des rotations précédentes.
Objectif·s de l'animation
- Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations
Description
Débat sur un sujet en petits groupes autour de tables puis changent à intervalles réguliers pour polliniser les idées.
0. Créer un espace convivial avec tables et chaises.
1. Accueillir des participants, présenter le processus et les questions à étudier.
2. Discuter le sujet (20-30 min) avec prise de notes.
3. Tourner: l’hôte reste et accueille de nouveaux participants.
4. Tourner: les participants reviennent à leur table d’origine et rédigent une synthèse.
Source : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/world-cafe/
Méthode en détail :
0. Créer un espace convivial avec tables et chaises.
1. Accueillir des participants, présenter le processus et les questions à étudier.
2. Discuter le sujet (20-30 min) avec prise de notes.
3. Tourner: l’hôte reste et accueille de nouveaux participants.
4. Tourner: les participants reviennent à leur table d’origine et rédigent une synthèse.
Source : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/world-cafe/
Méthode en détail :
Objectif "Décider et rendre visible les décisions"
La prise de décision au jugement majoritaire
La prise de décision au jugement majoritaire
En une phrase
Voter ou effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire !
Objectif·s de l'animation
- Décider et rendre visible les décisions
Description
Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant si comment ils jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participants et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tous ceux ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui qui recueille les avis le plus positif,...).
C'est un mode de prise de décision qui se marrie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situation où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de voie pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
La méthode détaillée : https://interpole.xyz/?LaPriseDeDecisionAuJugementMajoritaire
C'est un mode de prise de décision qui se marrie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situation où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de voie pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
La méthode détaillée : https://interpole.xyz/?LaPriseDeDecisionAuJugementMajoritaire
La prise de décision par consentement
La prise de décision par consentement
En une phrase
Une alternative au consensus (parfois mou)
Objectif·s de l'animation
- Décider et rendre visible les décisions
Description
Là où, pour agir, le consensus exige que tous les participants à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.
Ressources :
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Ressources :
- Pour comprendre -> Télécharger la fiche Gestion Par Consentement
- Pour Animer -> Télécharger la fiche AIDE Gestion Par Consentement"
- Une vidéo mettant en scène une gestion par consentement
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Objectif "Faire des bilans et évaluer"
L’évaluation d’une rencontre peut également se faire de manière plus animée qu’un simple questionnaire rempli à la va-vite et trop souvent oublié au fond du sac.Réaliser une évaluation “à chaud” permet d’avoir un premier retour sur la pertinence du contenu de la rencontre et éventuellement de recueillir un certain nombre d’améliorations pour les suivantes.
Exemples : Tête-Corps-Coeur, le questionnaire mobile, etc.
Enchaîner plusieurs animations
S’il peut être difficile de choisir l’animation idéale pour atteindre le résultat souhaité, ce peut être encore plus compliqué d’en choisir plusieurs pour combler une journée en entier. Voici quelques suggestions :- Bien répartir le temps : ne pas oublier les temps de déplacement, de pause, de repas
- Au début de la journée, favoriser les animations qui permettent les échanges
- Varier la taille des ateliers (petits, moyens, grands groupes)
- Utiliser l’affichage sur les murs pour voir l’évolution de la journée et, éventuellement les travaux des autres
- A la fin de la rencontre, faire un retour sur la journée, les suites (engagements) et une évaluation rapide “à chaud” de la satisfaction
Attention aux restitutions longues et répétitives. On peut proposer aux rapporteurs un temps limite (2mn) ou de résumer en 10 mots-clés. Il vaut mieux donner 5mn de plus au travail de synthèse en sous-groupe plutôt que de perdre 5mn dans la présentation au reste du groupe.
Ce cours renvoie vers les fiches de Communagir pour emporter, dont le contenu est la propriété de Communagir.
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Ecouter
Ecouter
En une phrase
"Parler est un besoin, écouter est un art"
Description
Cette petite citation de Goethe résume parfaitement la posture essentielle d'animation d'une réunion : se centrer sur l'écoute.
Quelques questions pour interroger sa propre écoute :
Comme tout travail sur soi, l'écoute idéale n'existe pas et ne doit pas devenir un fardeau de culpabilité. La posture d'animateur·ice de réunion implique cependant de faire de son mieux. Ni plus ni moins.
Quelques questions pour interroger sa propre écoute :
- M'arrive-t-il d'interrompre les autres ?
- M'arrive-t-il de ne plus écouter sincèrement ce que dit l'autre parce que j'ai un besoin intense et urgent d'exposer mon idée ou mon point de vue ?
- Ai-je déjà essayé d'écouter quelqu'un en me forçant à ne pas réagir, simplement écouter cette personne en me taisant ?
- M'arrive-t-il de laisser mes pensées aller ailleurs alors que quelqu'un est en train de parler ?
Comme tout travail sur soi, l'écoute idéale n'existe pas et ne doit pas devenir un fardeau de culpabilité. La posture d'animateur·ice de réunion implique cependant de faire de son mieux. Ni plus ni moins.
Cadrer et réguler
Cadrer et réguler
En une phrase
S'assurer qu'on reste dans le sujet, de façon constructive
Description
Ces recadrages seront d'autant mieux acceptés et légitimes que vous aurez précisé votre rôle au début de la réunion (mon rôle m'autorise à la concision, à recadrer les débats, à garantir la répartition de la parole, à nous ramener vers des postures constructives etc...)
Les phrases-type du facilitateur : "je vous invite à...", "je vous propose de"...
- Être vigilant aux échanges hors-sujet qui surgiront (immanquablement), et ramener en douceur vers le sujet de la réunion. Si un point précis focalise les échanges (sujet complexe ou clivant) et risque d'accaparer tout le temps disponible, on peut inviter à le re-programmer lors d'un temps/une réunion dédiée.
- Garantir le timing, tant sur le déroulé global de la réunion que des prises de paroles trop longues ou trop répétées.
- Aller chercher celles·ceux qui ne s'expriment pas ou peu.
Ces recadrages seront d'autant mieux acceptés et légitimes que vous aurez précisé votre rôle au début de la réunion (mon rôle m'autorise à la concision, à recadrer les débats, à garantir la répartition de la parole, à nous ramener vers des postures constructives etc...)
Les phrases-type du facilitateur : "je vous invite à...", "je vous propose de"...
La méthode Co-pomodoro
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Texte publié par Lilian Ricaud (formateur Animacoop Toulouse) et mis à disposition sous licence Creative Commons By-SA
Votre assiduité et votre mémoire sans faille vous auront signalé que nous avons décrit la méthode "Pomodoro" dans le module 2. La méthode ci-dessous rajoute une dimension collaborative à cette méthode.
Annoncer clairement l'intention: but, format, durée de la rencontre
Ouverture
Pour se mettre tous en phase et rentrer dans la réunion, commencer par un tour du cercle, où chacun donne brièvement sa “météo intérieure”. Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ?
Pomodoro 1
45 min de travail. Un chrono est mis en place. Au bout de 45 min, on arrête, même si la discussion était intéressante.
pause
5 min de pause. On se déconnecte, on va chercher un café, on marche un peu, on respire avant de reprendre.
Pomodoro 2
45 min de travail, 5-10 min avant la fin, on fait le bilan, liste des choses à faire, on fixe la prochaine réunion.
Clôture
5 minutes pour planifier la prochaine rencontre, vérifier la répartition des tâches, se dire au revoir.
Fin de la rencontre
Le Co-Pomodoro, format assez court pour être programmé régulièrement et assez long pour avoir le temps de travail donne un cadre qui facilite une interaction productive.
Cette trame peut être modifiée avec vos propres ingrédients. Par exemple, les séquences pomodoro peuvent être combinées avec un format particulier d’animation, de prise de paroles, de réflexion ou d’action collective.
> Article initial de Lilian Ricaud
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Texte publié par Lilian Ricaud (formateur Animacoop Toulouse) et mis à disposition sous licence Creative Commons By-SA
La méthode Co-pomodoro
Votre assiduité et votre mémoire sans faille vous auront signalé que nous avons décrit la méthode "Pomodoro" dans le module 2. La méthode ci-dessous rajoute une dimension collaborative à cette méthode.
Ingrédients du Co-Pomodoro
Pour éviter que vous recopiez bêtement la recette sans en comprendre les points importants, je livre d’abord les ingrédients choisis et la raison de ce choix. En comprenant leur rôle vous pourrez en remplacer certains avec vos propres ingrédients.Ingrédient 1 : invitation
Souvent négligée l’invitation est un des ingrédients les plus importants. Elle permet d’indiquer aux participants pourquoi ils devraient être là et comment va se dérouler la rencontre.
Si les participants ont le choix de venir ou non, l’invitation leur donne des clés pour savoir ce que leur présence à la réunion va leur apporter et ce qu'eux-mêmes pourront apporter à la rencontre.
Celui qui lance l’invitation a une certaine légitimité à proposer un format particulier. Si c’est le cas, il est intéressant de proposer les règles du jeu en amont en lançant l’invitation.
Clarifiez bien votre intention avant de lancer l’invitation. Pourquoi nous réunissons-nous ? Quel est le but ? La durée ? La méthode ? Pour que ce soit clair pour les autres, il faut que ce soit d’abord clair pour vous.
Si les participants ont le choix de venir ou non, l’invitation leur donne des clés pour savoir ce que leur présence à la réunion va leur apporter et ce qu'eux-mêmes pourront apporter à la rencontre.
Celui qui lance l’invitation a une certaine légitimité à proposer un format particulier. Si c’est le cas, il est intéressant de proposer les règles du jeu en amont en lançant l’invitation.
Clarifiez bien votre intention avant de lancer l’invitation. Pourquoi nous réunissons-nous ? Quel est le but ? La durée ? La méthode ? Pour que ce soit clair pour les autres, il faut que ce soit d’abord clair pour vous.
Ingrédient 2 : check-in/Ouverture/inclusion
Les facilitateurs Art of Hosting (une approche de facilitation de rencontre très reconnue) utilisent beaucoup la notion de check in et de check out (que je traduis par ouverture/inclusion et clôture/séparation).
Le check-in est le moment où les participants s’intègrent dans le groupe et le moment présent pour travailler ensemble autour d’un objectif commun. Ce moment est particulièrement important, car il permet à chacun de se mettre en phase, de s’aligner avec le groupe et d’être vraiment dans ce que l’on fait.
Pour l’ouverture j’utilise la technique de la météo intérieure. Très simple et néanmoins très puissante, cette technique consiste à partager avec le groupe son état d’esprit du moment sous forme de météo.
Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ? Est-ce que vous êtes embrumé parce que vous avez fini un projet très tard la nuit dernière et que vous n’avez pas assez dormi ?
Ce moment d’ouverture/inclusion a deux avantages :
Comme la technique « Souvenir du futur » (voir cet article sur la co-création d’un kit d’évènements co-créatifs), ce format est intéressant car il permet à chacun de partager un peu de sa personnalité tout en gardant un contrôle complet sur ce que l’on livre de soi. On peut ainsi choisir de livrer des choses très personnelles ou bien rester général sans avoir besoin de trop se dévoiler.
Sur les Check in, lisez https://bloculus.com/core-protocols-2-check-in/
Le check-in est le moment où les participants s’intègrent dans le groupe et le moment présent pour travailler ensemble autour d’un objectif commun. Ce moment est particulièrement important, car il permet à chacun de se mettre en phase, de s’aligner avec le groupe et d’être vraiment dans ce que l’on fait.
Pour l’ouverture j’utilise la technique de la météo intérieure. Très simple et néanmoins très puissante, cette technique consiste à partager avec le groupe son état d’esprit du moment sous forme de météo.
Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ? Est-ce que vous êtes embrumé parce que vous avez fini un projet très tard la nuit dernière et que vous n’avez pas assez dormi ?
Ce moment d’ouverture/inclusion a deux avantages :
- il permet à la personne qui parle de « laisser ses bagages à l’entrée », c’est à dire sortir ce qui lui pèse, ce qu’elle peut avoir en tête ou sur le cœur. En verbalisant ce qu’on a en soi et en se sentant accepté, on peut ensuite être pleinement dans la rencontre et s’y consacrer entièrement.
- il permet au groupe d’avoir un contexte pour la discussion. Si je sais que tu n’as pas assez dormi ou que tu as un projet en retard, je comprendrai mieux tes impatiences, signes d’irritation ou ton manque de participation. C’est particulièrement important à distance où tout un tas de signaux non verbaux ne sont pas présents.
Comme la technique « Souvenir du futur » (voir cet article sur la co-création d’un kit d’évènements co-créatifs), ce format est intéressant car il permet à chacun de partager un peu de sa personnalité tout en gardant un contrôle complet sur ce que l’on livre de soi. On peut ainsi choisir de livrer des choses très personnelles ou bien rester général sans avoir besoin de trop se dévoiler.
Sur les Check in, lisez https://bloculus.com/core-protocols-2-check-in/
Ingrédient 3 : contrainte de temps et cycle de travail
Avez-vous déjà assisté à une réunion de travail prévue pour durer 2h, mais qui déborde, empêchant de planifier d’autres tâches et qui au final fait perdre une demi journée ?
La loi de Parkinson stipule que « Un travail s’étend jusqu’à occuper tout le temps qui lui est imparti ». C’est-à-dire que si vous planifiez une réunion de deux heures pour un travail, ce travail sera fait en deux heures, même si une seule aurait suffi. Si aucune durée n’est précisée, cela peut durer indéfiniment… Sans aller dans l’excès, une certaine contrainte de temps est donc utile et force à avancer et à faire des choix. De plus, le fait que tout le monde sache que le temps prévu ne sera pas dépassé augmente la motivation de participer.
Pour la gestion du temps et des cycles de travail, j’ai donc adapté la technique Pomodoro pour un travail en ligne.
Dans la technique originale, le temps de chaque cycle est de 25 minutes. En travail en groupe, ce temps est bien trop court pour arriver à la fois à se mettre dedans et à produire quelque chose. D’un autre côté, une heure de travail à distance commence à faire beaucoup et au-delà l’attention décline. 45 minutes, c’est plus long qu’un Pomodoro classique, mais assez court pour forcer le groupe à faire des choix et devoir être efficace pour avancer.
La loi de Parkinson stipule que « Un travail s’étend jusqu’à occuper tout le temps qui lui est imparti ». C’est-à-dire que si vous planifiez une réunion de deux heures pour un travail, ce travail sera fait en deux heures, même si une seule aurait suffi. Si aucune durée n’est précisée, cela peut durer indéfiniment… Sans aller dans l’excès, une certaine contrainte de temps est donc utile et force à avancer et à faire des choix. De plus, le fait que tout le monde sache que le temps prévu ne sera pas dépassé augmente la motivation de participer.
Pour la gestion du temps et des cycles de travail, j’ai donc adapté la technique Pomodoro pour un travail en ligne.
Dans la technique originale, le temps de chaque cycle est de 25 minutes. En travail en groupe, ce temps est bien trop court pour arriver à la fois à se mettre dedans et à produire quelque chose. D’un autre côté, une heure de travail à distance commence à faire beaucoup et au-delà l’attention décline. 45 minutes, c’est plus long qu’un Pomodoro classique, mais assez court pour forcer le groupe à faire des choix et devoir être efficace pour avancer.
Ingrédient 4 : pause
La pause est un élément important, particulièrement à distance où on est obligé de focaliser attentivement sur l’écoute pour compenser l’absence de contact direct et où la fixation de l’écran crée de la fatigue nerveuse.
Accepter qu’une pause est un moment à part entière de la rencontre, c’est reconnaître que nous ne sommes pas des machines ou des cerveaux sur pattes, mais des humains avec un corps, vivant, avec ses propres besoins, que nous avons une capacité d’attention limitée et qu’il est utile de se laisser un temps libre pour mieux repartir avec l’esprit clair.
Pendant la pause, il est possible d’aller aux toilettes, boire, fumer une cigarette, marcher, s’étirer, fermer les yeux, …
Accepter qu’une pause est un moment à part entière de la rencontre, c’est reconnaître que nous ne sommes pas des machines ou des cerveaux sur pattes, mais des humains avec un corps, vivant, avec ses propres besoins, que nous avons une capacité d’attention limitée et qu’il est utile de se laisser un temps libre pour mieux repartir avec l’esprit clair.
Pendant la pause, il est possible d’aller aux toilettes, boire, fumer une cigarette, marcher, s’étirer, fermer les yeux, …
Ingrédient 5 : check-out /clôture
Les facilitateurs Art of Hosting insistent sur l’importance de bien conclure la rencontre. C’est le moment où le groupe se sépare et les individus retournent à leur routine. Bien finir permettra de bien reprendre la prochaine fois.
Je n’ai pas encore de format check out précis, mais généralement 5 minutes avant la fin, nous faisons un petit bilan de ce qu’il reste à faire, qui va faire quoi et fixons une date pour la prochaine rencontre.
Sur le check-out, vous pouvez lire https://bloculus.com/core-protocols-4-check-out/
Je n’ai pas encore de format check out précis, mais généralement 5 minutes avant la fin, nous faisons un petit bilan de ce qu’il reste à faire, qui va faire quoi et fixons une date pour la prochaine rencontre.
Sur le check-out, vous pouvez lire https://bloculus.com/core-protocols-4-check-out/
Ingrédient 6 : prise de note collaborative
Pad de co-écriture, Google Doc, Mindmap en ligne. Le choix est le vôtre, mais dans tous les cas, il vraiment intéressant d’avoir un outil de prise de notes à plusieurs et en direct.
Créer le compte rendu en direct évite d’avoir y revenir péniblement plus tard et permet aussi à chacun de le corriger sur le moment.
Le compte rendu permet ensuite à ceux qui n’étaient pas présents de revoir ce qui s’est passé mais peut aussi servir de fil conducteur entres les rencontres, garder une trace des choses à faire et de qui les fait.
Si au départ il est intéressant de désigner un « scribe » chargé de prendre les notes (avec possibilité de faire tourner le rôle à chaque réunion), pour les groupes « matures » la prise de note collaborative marche généralement bien avec souvent une ou deux personnes plus à l’aise ou spontanément impliquées dans la prise de notes.
Créer le compte rendu en direct évite d’avoir y revenir péniblement plus tard et permet aussi à chacun de le corriger sur le moment.
Le compte rendu permet ensuite à ceux qui n’étaient pas présents de revoir ce qui s’est passé mais peut aussi servir de fil conducteur entres les rencontres, garder une trace des choses à faire et de qui les fait.
Si au départ il est intéressant de désigner un « scribe » chargé de prendre les notes (avec possibilité de faire tourner le rôle à chaque réunion), pour les groupes « matures » la prise de note collaborative marche généralement bien avec souvent une ou deux personnes plus à l’aise ou spontanément impliquées dans la prise de notes.
Recette du Co-Pomodoro
InvitationAnnoncer clairement l'intention: but, format, durée de la rencontre
Ouverture
Pour se mettre tous en phase et rentrer dans la réunion, commencer par un tour du cercle, où chacun donne brièvement sa “météo intérieure”. Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ?
Pomodoro 1
45 min de travail. Un chrono est mis en place. Au bout de 45 min, on arrête, même si la discussion était intéressante.
pause
5 min de pause. On se déconnecte, on va chercher un café, on marche un peu, on respire avant de reprendre.
Pomodoro 2
45 min de travail, 5-10 min avant la fin, on fait le bilan, liste des choses à faire, on fixe la prochaine réunion.
Clôture
5 minutes pour planifier la prochaine rencontre, vérifier la répartition des tâches, se dire au revoir.
Fin de la rencontre
D’autres techniques de réunion efficaces en ligne ?
Même si le télétravail existe depuis longtemps on ne trouve pas beaucoup de formats de rencontres spécifiquement adaptés pour des réunions en ligne.Le Co-Pomodoro, format assez court pour être programmé régulièrement et assez long pour avoir le temps de travail donne un cadre qui facilite une interaction productive.
Cette trame peut être modifiée avec vos propres ingrédients. Par exemple, les séquences pomodoro peuvent être combinées avec un format particulier d’animation, de prise de paroles, de réflexion ou d’action collective.
> Article initial de Lilian Ricaud
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MethodeAccelerateurDeProjet
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Pour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·rice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·rices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.
Origine de l'outil
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. . Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils·elles proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun·e retient de cette rencontre.
Méthode d’accélérateur de projet
>> La méthode au format pdfPréambule
Conditions de réussitePour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·rice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·rices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.
Origine de l'outil
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.
Une méthode par étape
Étape 0 : préparation (5 min.)
Au début de la rencontre, le groupe doit choisir :- un·e exposant·e, qui présente sa situation-problème : il est conseillé qu'elle prépare sa question en amont à partir de sa réflexion sur ce qu’elle vit comme difficulté dans sa pratique professionnelle.
- un·e animateur·rice : gardien·ne de la méthode, du timing, assure le bon déroulement.
- un·e secrétaire qui prendra les notes (ou fonction partagée sur pad)
Étape 1 : exposé de la problématique ou de la situation (5 min)
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. . Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)
Étape 2 : clarification de la problématique (5 min)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.
Étape 3 : contrat - reformulation de la question (1 min)
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)
Étape 4 : réactions, commentaires, suggestions (20- 30 min)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils·elles proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
Étape 5 : Synthèse et plan d’action (5–10 min)
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.
Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 -10 min)
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun·e retient de cette rencontre.
Méthode d’accélérateur de projet
<< Je veux retourner à la page d'accueil du module svp....
Pour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·rice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·rices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.
Origine de l'outil
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. . Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils·elles proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun·e retient de cette rencontre.
Méthode d’accélérateur de projet
>> La méthode au format pdfPréambule
Conditions de réussitePour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·rice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·rices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.
Origine de l'outil
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.
Une méthode par étape
Étape 0 : préparation (5 min.)
Au début de la rencontre, le groupe doit choisir :- un·e exposant·e, qui présente sa situation-problème : il est conseillé qu'elle prépare sa question en amont à partir de sa réflexion sur ce qu’elle vit comme difficulté dans sa pratique professionnelle.
- un·e animateur·rice : gardien·ne de la méthode, du timing, assure le bon déroulement.
- un·e secrétaire qui prendra les notes (ou fonction partagée sur pad)
Étape 1 : exposé de la problématique ou de la situation (5 min)
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. . Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)
Étape 2 : clarification de la problématique (5 min)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.
Étape 3 : contrat - reformulation de la question (1 min)
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)
Étape 4 : réactions, commentaires, suggestions (20- 30 min)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils·elles proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
Étape 5 : Synthèse et plan d’action (5–10 min)
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.
Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 -10 min)
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun·e retient de cette rencontre.
La méthode détaillée de l'entretien collectif
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Durée : 1h15
Ici l'exemple sera avec 3 questions différentes (donc 3 couleurs de post-it et 3 groupes de dépouillement)
Exemple sur l'animation de projet collaboratif :
Matériel à prévoir : post-it de 3 couleurs différentes, paper-board, feutres
Distribuez et les post-it et demandez aux participants de les numéroter de la manière suivant :
Puis vous demandez de prendre le post-it A2 et vous énoncez la même phrase.
Et de même avec le post-it A3.
Vous leur demandez de regroupement les idées similaires pour dégager des tendances.
Explications sur les pondérations :
Mettez à leur disposition une feuille de paperboard et des feutres.
Donnez rdv 20 minutes plus tard pour la restitution en grand groupe.
Éventuellement debriefing collectif
Inconvénients
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La méthode détaillée de l'entretien collectif
Objectifs pédagogiques
- travailler sur les représentations, de préférence en début de formation ou de rencontre : partir de représentations individuelles pour construire des représentations collectives
- travailler à la fois en individuel, en petits groupes et en grand groupe : permet d'observer les individus et le groupe
Durée : 1h15
Ici l'exemple sera avec 3 questions différentes (donc 3 couleurs de post-it et 3 groupes de dépouillement)
Préparation
Choisir la thématique et les phrases.Exemple sur l'animation de projet collaboratif :
- 1. A En tant qu'animateur·rice de projet collaboratif, je dois...
- 2. A Je choisis le mode collaboratif pour mon projet parce que ...
- 3.A Ce que je crains quand j'anime des projets collaboratifs c'est ...
Matériel à prévoir : post-it de 3 couleurs différentes, paper-board, feutres
Étape 1 : introduction (5')
Expliquer que cette méthodo permet de parler tous en même temps tout en s'écoutantDistribuez et les post-it et demandez aux participants de les numéroter de la manière suivant :
- 3 post-it de la première couleur : A1 A2 A3
- 3 post-it de la deuxième couleur : B1 B2 B3
- 3 post-it de la troisième couleur : C1 C2 C3
Étape 2 : Écriture en individuel (15')
Vous énoncez la phrase A en demandant aux participant·e·s d'écrire leur première réponse sur le post-it A1, puis leur seconde réponse sur le post-it A2 etc...Puis vous demandez de prendre le post-it A2 et vous énoncez la même phrase.
Et de même avec le post-it A3.
Étape 3 : Dépouillement en petits groupes (20')
Constituez 3 groupes de participant·e·s. Chaque groupe va dépouiller une question.Vous leur demandez de regroupement les idées similaires pour dégager des tendances.
Explications sur les pondérations :
- Une première manière de pondérer est de valoriser les réponses spontanées : les réponses 1 ont alors 3 points, les 2 ont 2 points et les 3 ont 1 point.
- Une deuxième manière de pondérer est de valoriser les réponses les plus réfléchies : les réponses 1 ont alors 1 point, les 2 ont 2 points et les 3 ont 3 points.
- Vous pouvez aussi proposer de compter le nombre de post-it par grande idée.
Mettez à leur disposition une feuille de paperboard et des feutres.
Donnez rdv 20 minutes plus tard pour la restitution en grand groupe.
Étape 4 : Restitution en plénière (20')
Chaque groupe présente le résultat de son dépouillement en plénière. Le groupe peut avoir désigné un·e rapporteur·rice ou présenter collectivement.Éventuellement debriefing collectif
Avis sur la méthode
Avantages- partager des représentations individuelles sur un sujet, un enjeu
- discuter ces représentations en groupes
- synthétiser et prioriser ces représentations
Inconvénients
- on discute des idées émises par d'autres (voire on les interprète parfois, si la formulation du post-it n'était pas claire ou par mauvaise fois), pas de possibilité de "changer d'avis"
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Les étapes de la vie d'un groupe
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On oublie parfois qu-il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.
Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :
- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent-elles ? Y a-t-il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent-elles se contacter ? Leur rôle est-il précisé ? La création de liens entre ces personnes est-elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.
- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont-ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.
- L'attention à chacun·e : les attentes et besoins personnels de chacun·e sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t-il à tou·te·s un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.
Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun·e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.
C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :
- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)
Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres...
...la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seul·e·s à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun·e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
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Les étapes de la vie d'un groupe
On oublie parfois qu-il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.
Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :
- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent-elles ? Y a-t-il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent-elles se contacter ? Leur rôle est-il précisé ? La création de liens entre ces personnes est-elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.
- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont-ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.
- L'attention à chacun·e : les attentes et besoins personnels de chacun·e sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t-il à tou·te·s un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.
Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun·e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.
C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :
- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)
Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres...
...la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seul·e·s à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun·e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
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Définir des accords de groupe
Définir des accords de groupe
En une phrase
Un cadre qui sécurise les individus et leurs besoins
Type de fiche
- Concepts
- Astuces
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (en présence)
Regroupement
- Notion du Module 3
Description
Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun·e des participant·e·s.
Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant·e et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun·e.
Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tou·te·s, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participant·e·s peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun·e, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Ressource CC-BY-SA Auteur-e-s :Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande
Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant·e et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun·e.
Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tou·te·s, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participant·e·s peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun·e, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Les accords de groupe doivent
- Être co-créés par chaque participant·e : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité,
- Être redéfinis dés lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dés que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes;
- Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple);
- Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.
Les accords de groupe ne permettent pas
- De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc...).
- De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun·e à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.
Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?
Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être serein·e·s à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :- Clarifier : inviter chaque concerné·e à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots;
- Effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressé·e·s. Exemple :"J'ai besoin de calme VS j'ai besoin de bouger" deviendrait "j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger"
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Ressource CC-BY-SA Auteur-e-s :Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande
Publié O/N (dans le bocal à bonbon)
Non
Doublon
E