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L'importance de l'interconnaissance

En une phrase Pas de coopération sans inter-connaissance
Type de fiche
  • Astuces
Thématique concernée
  • Dynamiques des groupes
  • Partage et circulation de l'information (en présence)
Description Ne pas oublier que prendre le temps de faire connaissance (par des présentations, des jeux ou des temps informels – repas, balades, ateliers de création...) est un préalable indispensable à la coopération.

L'interconnaissance pourra ensuite mener à la confiance et à la créativité.

Les jeux de coopération et/ou d'interconnaissance permettent de mieux connaître les fonctionnements des autres membres du groupe :
  • le jeu des "bonjour"
  • le So Speed dating
  • le jeu du noeud
  • la mouche muette
  • les chaises qui tombent
  • E.T. (jeu des baguettes)
  • la balade aveugle
  • le comptage collectif
  • Petites histoires – Grande histoire
  • la ligne muette
  • Bopbilibop Bop Bop
  • Tous ceux qui
  • Web humain
  • Zip Zap

Découvrez tous les outils d'animation sur cette page

Ressouce CC-BY-SA Auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol

Les 4 activités R.E.P.I

En une phrase Nourrir les proactifs·ives, les réactifs·ives, les observateurs·rices et mêmes les inactifs·ives !
Type de fiche
  • Concepts
Thématique concernée
  • Partage et circulation de l'information (à distance)
  • Partage et circulation de l'information (en présence)
Description
  • R comme "Rencontres (synchrones) : elles concernent les plus actifs·ives
  • E comme "Échanges entre les rencontres" (asynchrones) : cette activité permet de ne pas oublier les moins actifs·ives (en particulier les « observateurs·rices » qui pour certain·e·s pourront un jour devenir actifs).
  • P comme "Partage", et plus précisément "Espace de partage" : ce n’est pas un simple flux qui passe dans le temps. Il permet de retrouver les éléments importants en fonction de la thématique plutôt que de celui du moment où ils ont été apportés. C’est un peu la mémoire du groupe.
  • I comme "Information". Elle concerne tout le monde (y compris ceux qui sont actuellement, en dehors de la communauté), mais comme c’est trop souvent la première (et parfois la seule) activité à laquelle on pense, je l’ai placée en dernier !

Selon Jean-Michel CORNU, il est essentiel de répartir le peu de temps dont vous disposez pour avoir même très imparfaitement ces quatre activités et votre groupe se développera de façon naturelle, sans rien oublier.


Définir des accords de groupe

En une phrase Un cadre qui sécurise les individus et leurs besoins
Type de fiche
  • Concepts
  • Astuces
Thématique concernée
  • Partage et circulation de l'information (en présence)
Description Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun·e des participant·e·s.

Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant·e et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun·e.
image 20180919_095255.jpg (1.3MB)

Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tou·te·s, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participant·e·s peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun·e, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.

Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.

Les accords de groupe doivent

  • Être co-créés par chaque participant·e : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité,
  • Être redéfinis dés lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dés que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes;
  • Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple);
  • Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.

Les accords de groupe ne permettent pas

  • De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc...).
  • De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun·e à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.

Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?

Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être serein·e·s à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :
  • Clarifier : inviter chaque concerné·e à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots;
  • Effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressé·e·s. Exemple :"J'ai besoin de calme VS j'ai besoin de bouger" deviendrait "j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger"

Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes

Ressource CC-BY-SA Auteur-e-s :Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande

Définir et distribuer des rôles

En une phrase Des rôles plutôt que des fonctions !
Type de fiche
  • Astuces
Thématique concernée
  • Partage et circulation de l'information (en présence)
Description L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :
  • un animateur·rice, qui gère le déroulement de l'ordre du jour
  • un facilitateur·rice qui facilite le passage de parole de l'un·e à l'autre, qui s'assure que les participant·e·s s'écoutent et ne se coupent pas la parole et qui est attentif·ive à ce que chacun·e puissent parler
  • un·e maître·sse du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...
  • un·e scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions

Il existe d'autres rôles potentiels, selon les besoins :
  • un·e accueilleur·euse, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.
  • un·e scrutateur·rice d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participant·e·s et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.
  • un·e scrutateur·rice de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.

Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.

Ressources CC-BY-SA Auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol

Circulation de la parole

En une phrase Des règles et un cadre qui sécurisent les participants.
Type de fiche
  • Astuces
Thématique concernée
  • Partage et circulation de l'information (en présence)
Description

Quelques outils

  • Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
  • Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place”. Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.
  • La Communication Non Violente (voir contenu dans le Module 2)
  • Éventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.

Ressource CC-BY-SA, auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
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