Tela Botanica et l'animation des listes de discussion
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Tela Botanica et l'animation des listes de discussion
Le réseau de botanistes Tela Botanica s'est constitué autour de listes de discussion.
La première liste tela-botanicae a été ouverte en mars 1999, lors de la création du réseau. Elle s'appuyait alors sur les services offerts par Yahoo Groupes. Elle est toujours active à l'heure actuelle : 1 092 membres et 34000 messages échangés depuis sa création, même si elle semble délaissée depuis quelques temps.
Mixité des membres
La liste regroupe spécialistes et amateur·trices, néophytes et passionné·es chevronné·es de la botanique. Une personne débutante pose une question et ce sont des dizaines de spécialistes qui répondent, parfois de manière très pointue. Gageons que s'ils s'étaient regroupés entre eux, les échanges n'auraient probablement pas été aussi dynamiques (peur d'être jugé par les pairs, haut niveau d'entrée dans les débats...).Division en groupes thématiques
A fur-et-à-mesure des échanges, des discussions thématiques se sont engagées, créant parfois un encombrement de messages sur la liste. L'animateur du réseau, qui pilotait en attention, a tout de suite proposé de créer un autre groupe de discussion spécifique. Et ainsi, plus d'une cinquantaine de groupes thématiques se sont créés, donnant lieu, pour certains, à un travail coopératif intense et à des productions collectives.Synthèses des listes
L'avantage de diviser ainsi le réseau en groupes thématiques est que l'on peut ne s'abonner qu'aux discussions qui nous intéressent, sans recevoir un flot de mails quotidien. L'inconvénient c'est qu'on n'a pas une vision globale de ce qui se passe dans le groupe. Pour remédier à ça, un des membres du réseau a animé la réalisation de synthèses des discussions : la personne qui posait une question devait ensuite rédiger une synthèse avec toutes les réponses reçues.Trois niveaux de synthèse ont été définis en fonction du niveau de restitution des informations.
- Niveau 1 - collecte des messages. Redonne la totalité des échanges sur un sujet (pas de traitement autre que de rassembler tous les messages dans l'ordre et de faire un nettoyage de forme).
- Niveau 2 - collecte et mise en forme. Synthèse intermédiaire avec un peu de mise en forme.
- Niveau 3 - synthèse. Synthèse enrichie (avec additions et contrôles des références).
Le tout sous licence Creative Commons ! (nous reviendrons sur cette notion importante par la suite)
Des outils pour faciliter et cadrer les échanges
Le réseau a également mis en place des outils pour faciliter l'accès à ces listes par de nouveaux membres : modes d'emploi animés (voir les tutoriel vidéo) et une charte de bonne conduite (Nétiquette).<< Je veux retourner à la page d'accueil du module svp....
Sésamath
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Créée en 2001, Sésamath est une association reconnue d'intérêt général et à but non lucratif.
Son but est de favoriser :
Inscrite dans une démarche de service public, Sésamath est attachée aux valeurs du logiciel libre. En 2007, Sésamath a reçu le 3e prix Unesco sur l'usage des TICE parmi 68 projets issus de 51 pays.
Sésamath diffuse des manuels scolaires et des cahiers d'exercices libres et collaboratifs pour tous les niveaux du collège.
Sur le site dédié à ces ouvrages, chacun peut les télécharger gratuitement et les adapter s'il le souhaite.
Dès le départ, Sésamath a fait le choix d'utiliser les licences :
Grâce à ce choix volontairement très ouvert, Sésamath a pu capitaliser sur les apports individuels des membres du réseau, produire des contenus plus élaborés (on parlera de richesse de niveau 2 voir plus bas) qui ont ensuite pu être valorisés financièrement. Cette valorisation a permis à l'association de pérenniser son activité sans perdre le sens premier de son action : proposer un espace de coopération et de mutualisation des compétences entre enseignants de mathématique.
A contrario, un réseau de profs de français a voulu tenter l'expérience Sésamath et a échoué car les licences choisies (ou plutôt non choisies) au départ ne leur a pas permis de valoriser leurs productions collectives.
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Sésamath
Sésamath le réseau l'enseignement actuel des mathématiques : http://www.sesamath.net/.Créée en 2001, Sésamath est une association reconnue d'intérêt général et à but non lucratif.
Son but est de favoriser :
- l'utilisation de l'informatique dans l'enseignement des mathématiques ;
- le travail coopératif et la co-formation entre enseignants ;
- les services d'accompagnement des élèves dans leurs apprentissages.
Inscrite dans une démarche de service public, Sésamath est attachée aux valeurs du logiciel libre. En 2007, Sésamath a reçu le 3e prix Unesco sur l'usage des TICE parmi 68 projets issus de 51 pays.
Sésamath diffuse des manuels scolaires et des cahiers d'exercices libres et collaboratifs pour tous les niveaux du collège.
Sur le site dédié à ces ouvrages, chacun peut les télécharger gratuitement et les adapter s'il le souhaite.
Dès le départ, Sésamath a fait le choix d'utiliser les licences :
- GNU FdL (pour permettre un réel accès au code source des œuvres et permettre, donc, leur adaptation/modification) ;
- CC-BY-SA (pour assurer la viralité : le maintien des œuvres dans le bien commun).
Grâce à ce choix volontairement très ouvert, Sésamath a pu capitaliser sur les apports individuels des membres du réseau, produire des contenus plus élaborés (on parlera de richesse de niveau 2 voir plus bas) qui ont ensuite pu être valorisés financièrement. Cette valorisation a permis à l'association de pérenniser son activité sans perdre le sens premier de son action : proposer un espace de coopération et de mutualisation des compétences entre enseignants de mathématique.
A contrario, un réseau de profs de français a voulu tenter l'expérience Sésamath et a échoué car les licences choisies (ou plutôt non choisies) au départ ne leur a pas permis de valoriser leurs productions collectives.
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Nomad-Yo : un animacoopien invente des yaourts en creative commons !
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Après l'invention d'un yaourt à base de riz fermenté, la question du brevet se pose à Christophe et Nathalie. comment protéger cette découverte à visée commerciale ?
Après un an de réflexion et un passage par la formation Animacoop, la solution du Creative Commons pour pouvoir à la fois protéger juridiquement et partager la recette s'impose.
Bien sûr, cette révolution ne s'est pas faite sans trouille : « Et si ça nous échappait ? Et si une filière agroalimentaire venait à récupérer notre invention » ?
Les inventeurs se lancent dans la formation professionnelle en 2013 afin de transmettre leur savoir et leur savoir-faire à d'autres producteurs potentiels, qui auront accès à la recette librement, à condition de la partager sincèrement dans les mêmes conditions !
Cinq ans après, Nomad Yo vit un développement régulier de sa production dans un atelier plus adapté. Son éco-système a évolué : il est distribué en Bretagne, en partenariat avec la société Biodis de Rennes, et dans les rayons du très chic Bon Marché à Paris.
Les souches de ferments sont commercialisées.
Les prix et concours récompensent régulièrement cette innnovation à la fois technique et philosophique et les résultats sont là.
Se réapproprier la production, partager ses savoirs-faire, promouvoir un autre rapport au travail ET gagner de l'argent… C'est possible !
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Nomad-Yo : un animacoopien invente des yaourts en creative commons !
Nomad-Yo, est l'histoire d'une invention – un yaourt végétal à base de céréales fermentées –, d'une aventure de vie en Bretagne dans les Monts d'Arrée et d'une farouche envie de partage !Après l'invention d'un yaourt à base de riz fermenté, la question du brevet se pose à Christophe et Nathalie. comment protéger cette découverte à visée commerciale ?
Après un an de réflexion et un passage par la formation Animacoop, la solution du Creative Commons pour pouvoir à la fois protéger juridiquement et partager la recette s'impose.
Bien sûr, cette révolution ne s'est pas faite sans trouille : « Et si ça nous échappait ? Et si une filière agroalimentaire venait à récupérer notre invention » ?
Produits en Bretagne avec des céréales bio (riz de camargue, sarrasin…), les yaourts sont fabriqués dans la vieille grange à partir de 2011.
Une réflexion est menée sur les outils utilisés pour permettre de garder la technique au service de l'homme, et non l'inverse ! La production doit être respectueuse de l'environnement, les outils réparables à la main.
Cinq ans après, Nomad Yo vit un développement régulier de sa production dans un atelier plus adapté. Son éco-système a évolué : il est distribué en Bretagne, en partenariat avec la société Biodis de Rennes, et dans les rayons du très chic Bon Marché à Paris.
Les souches de ferments sont commercialisées.
Les prix et concours récompensent régulièrement cette innnovation à la fois technique et philosophique et les résultats sont là.
Se réapproprier la production, partager ses savoirs-faire, promouvoir un autre rapport au travail ET gagner de l'argent… C'est possible !
Et la licence creative commons ?
Elle a fait ses preuves ! Dans un litige juridique en Allemagne avec une société qui voulait privatiser la recette, les juristes français et allemands ont été formels : la licence protège la recette et leurs créateurs !
Plus d'infos sur le projet :
http://nomad-yo.org
Elle a fait ses preuves ! Dans un litige juridique en Allemagne avec une société qui voulait privatiser la recette, les juristes français et allemands ont été formels : la licence protège la recette et leurs créateurs !
Plus d'infos sur le projet :
http://nomad-yo.org
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Des objets sous licence ouverte dans les fablabs
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Des milliers d'objets, plus ou moins complexes à réaliser, sont d'ores et déjà disponibles sur Internet, prêts à être ré-utilisés, modifiés, re-partagés etc.
Une vidéo introductive aux Fablabs en 1'36
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Des objets sous licence ouverte dans les fablabs
Définition
L'Open Hardware, ou « Matériel Libre » est une expression qui regroupe « des objets tangibles — machines, dispositifs ou toutes choses physiques — dont les plans ont été rendus publics de façon à ce que quiconque puisse les fabriquer, modifier, distribuer et utilise » (Source Wikipédia). Le mouvement du libre et de l'open source est d'abord né dans le monde du développement logiciel, il s'étend désormais aux objets physiques : un matériel libre, est donc théoriquement reproductible par n'importe qui, sous condition d'être équipé des outils et machines pour le faire.
L'Open Hardware, ou « Matériel Libre » est une expression qui regroupe « des objets tangibles — machines, dispositifs ou toutes choses physiques — dont les plans ont été rendus publics de façon à ce que quiconque puisse les fabriquer, modifier, distribuer et utilise » (Source Wikipédia). Le mouvement du libre et de l'open source est d'abord né dans le monde du développement logiciel, il s'étend désormais aux objets physiques : un matériel libre, est donc théoriquement reproductible par n'importe qui, sous condition d'être équipé des outils et machines pour le faire.
Des milliers d'objets, plus ou moins complexes à réaliser, sont d'ores et déjà disponibles sur Internet, prêts à être ré-utilisés, modifiés, re-partagés etc.
Fablab, un double rôle pour l'Open Hardware
Une vidéo introductive aux Fablabs en 1'36
1) L'indispensable atelier de proximité
À la différence des lignes de codes des logiciels libres, Le Matériel Libre nécessite des équipements (outils, machines) perfectionnés pour réaliser concrètement l'objet désiré. Les fablabs sont des ateliers publics de proximité, où toute personne peut venir utiliser (et apprendre à utiliser si besoin) ces machines et équipement de fabrication.2) Des fabriques de bien commun
Outre leur rôle d'atelier de fabrication de proximité, les fablabs promeuvent la culture libre et le Matériel Libre. Les utilisateurs qui créent des objets sont incités (mais pas obligés) à publier les plans de leurs objets sous licence libre, c’est à dire à les rendre réutilisables, modifiables, améliorables… par d’autres personnes.Exemples
L'imprimante 3D RepRap est conçue en open hardware. On peut accéder aux plans pour la construire soi-même. Une fois terminée, elle pourra, par exemple, servir à fabriquer… les pièces pour une autre imprimante 3D !
Les designers du collectif OpenDesk conçoivent des modèles de meubles (chaises, tables, bureaux…) et publient leurs plans sur leur site web. Grâce à ces côtes, on peut fabriquer soi-même ces meubles à l'aide d'une fraiseuse numérique (qu'on trouve fréquemment dans un fablab !).
Open Source Ecology est un mouvement mondial qui développe du matériel open source dans le contexte de la transition écologique. L'un de leur but est de concevoir les 50 machines nécessaires à l'autonomie d'un village de quelques milliers de personnes. Consultez le site de la branche française pour aller plus loin.
Instructables.com est un site où les particuliers partagent leurs réalisations et font des tutoriels pas-à-pas pour que d'autres puissent refaire exactement le même objet.
Yeggi.com est un moteur de recherche spécialisé dans les plans d'objets 3D. À condition de parler anglais :-(, on peut donc trouver presque tous les objets souhaités, conçus et partagés en open source.
L’Atelier Paysan est une coopérative qui accompagne les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne. En remobilisant les producteurs et productrices sur les choix techniques autour de l’outil de travail des fermes, il vise à retrouver une souveraineté technique, une autonomie par la réappropriation des savoirs et des savoir-faire.
L'imprimante 3D RepRap est conçue en open hardware. On peut accéder aux plans pour la construire soi-même. Une fois terminée, elle pourra, par exemple, servir à fabriquer… les pièces pour une autre imprimante 3D !
Les designers du collectif OpenDesk conçoivent des modèles de meubles (chaises, tables, bureaux…) et publient leurs plans sur leur site web. Grâce à ces côtes, on peut fabriquer soi-même ces meubles à l'aide d'une fraiseuse numérique (qu'on trouve fréquemment dans un fablab !).
Open Source Ecology est un mouvement mondial qui développe du matériel open source dans le contexte de la transition écologique. L'un de leur but est de concevoir les 50 machines nécessaires à l'autonomie d'un village de quelques milliers de personnes. Consultez le site de la branche française pour aller plus loin.
Instructables.com est un site où les particuliers partagent leurs réalisations et font des tutoriels pas-à-pas pour que d'autres puissent refaire exactement le même objet.
Yeggi.com est un moteur de recherche spécialisé dans les plans d'objets 3D. À condition de parler anglais :-(, on peut donc trouver presque tous les objets souhaités, conçus et partagés en open source.
L’Atelier Paysan est une coopérative qui accompagne les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne. En remobilisant les producteurs et productrices sur les choix techniques autour de l’outil de travail des fermes, il vise à retrouver une souveraineté technique, une autonomie par la réappropriation des savoirs et des savoir-faire.
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