Jeu de la ville : quelques instants de réflexion
Jeu de la ville : quelques instants de réflexion
De ce jeu expérimenté durant le 2ème regroupement, vous pourrez choisir de retenir :
- les méthodes Agiles (notamment Scrum et Kanban, détaillées dans le module 6)
- le processus de co-construction au sein des groupes et entre les groupes. Avez-vous vécu des émotions particulières durant ce jeu ? Qu'est-ce qui a pu provoquer ces ressentis (consignes "relâchées" du jeu, tensions avec d'autres participants, tensions en vous-mêmes...) ? Que pourriez-vous faire dans votre pratique professionnelle/personnelle pour
- travailler sur vos mécanismes individuels (j'ai une fâcheuse tendance à...) ?
- soigner des environnements de coopération qui minimisent l'apparition de ces situations ?
Prendre des décisions dans mon collectif
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Décider sur des sujets précis
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Prendre des décisions dans mon collectif
Avertissement : cette page est (trop chargée). Ne tentez pas de tout lire, mais repérez ce qui est important pour vous et les besoins de vos groupes et vos projets
Cette page traite de la prise de décision pour des groupes de quelques dizaines de personnes (COPIL, groupes projets, équipes,...). Ces contenus ne sont plus nécessairement toujours pertinent quand on s'adresse à des groupes de plusieurs centaines ou milliers de personnes (concertation de territoires, démocratie participative...).
Une petite vidéo introductive :
"La prise de décision est un processus cognitif complexe, différent de la réaction instinctive et immédiate, visant à la sélection d'un type d'action parmi différentes alternatives. Ce processus est théoriquement basé sur des critères de choix, et sur une analyse des enjeux et des options et conduit à un choix final." Wikipédia, prise de décision
On distinguerait donc la prise de réaction, qui implique la conscience d'un choix ainsi qu'un processus de réflexion plus ou moins long, de la réaction instinctive immédiate. La réalité est sans doute beaucoup plus complexe, les neurosciences commençant tout juste à mettre à jour les notions d'intelligence émotionnelles et la place de nos émotions dans des choix que l'on pense "rationnels" et analytiques.
Nos réflexions et expérimentations autour de la prise de décision partagée nous amène à partager quelques idées directrices sur le sujet :
"La prise de décision est un processus cognitif complexe, différent de la réaction instinctive et immédiate, visant à la sélection d'un type d'action parmi différentes alternatives. Ce processus est théoriquement basé sur des critères de choix, et sur une analyse des enjeux et des options et conduit à un choix final." Wikipédia, prise de décision
On distinguerait donc la prise de réaction, qui implique la conscience d'un choix ainsi qu'un processus de réflexion plus ou moins long, de la réaction instinctive immédiate. La réalité est sans doute beaucoup plus complexe, les neurosciences commençant tout juste à mettre à jour les notions d'intelligence émotionnelles et la place de nos émotions dans des choix que l'on pense "rationnels" et analytiques.
Nos réflexions et expérimentations autour de la prise de décision partagée nous amène à partager quelques idées directrices sur le sujet :
- De l'importance de penser la prise de décision
- Tous les sujets ne méritent pas des décisions collectives
- Les sujets critiques impliquent nécessairement décisions collectives
- Identifier de grandes "familles de décisions"... et leurs modalités délibératives
- Une décision collective peut nécessiter du temps, de la réflexion, et surtout un mode de décision choisi et explicité
- Tous les arguments se valent-ils dans la prise de décision... ?
- Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...
- A propos des décisions à distance (Loomio, Framavox...)
Les outils numériques
- Loomio / Framavox : donner son avis sur une proposition
- Liberapay, récolter et se répartir des fonds
- Jugement majoritaire.org, tout est dans le nom
- Cobudget, décider collectivement de la répartition d'un budget
- Framadate, prendre des décision via un sondage
Méthodes et techniques
Quelques modalités de prise de décision- La décision par consentement
- Le jugement majoritaire (vote de tendance)
- Par vote (majorité, majorité qualifiée,...) -> à créer Voir les fiches électeurs en herbe
- Co-budget
Décider sur des sujets précis
- Répartir un budget | Expérimenter des prises de décision sur un budget
- Choisir les bonnes personnes | L'élection sans candidat
Ils l'ont fait c'est possible
- Usages de loomio par Osm France / Anis à Lille
- Choisir collectivement les affectations budgétaires collectifs en coopérative avec Cobudget
- Prendre des décision en contexte d'urgence - Nadine Bagué sur une situation d'urgence humanitaire au Kirghizistan
- Prendre des décision adultes, parents, enfants : le cas de l'école démocratique de Paris
- Un double contre-exemple de décisions précipités au FunLab
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Ecouter... ...le groupe !
Ecouter...
...le groupe !
En une phrase
Etre en attention au groupe, prendre du recul
Description
"Sentir" un groupe n'est pas toujours aisé, mais il est parfois bien utile de jauger l'ambiance, les tensions, le niveau d'attention des personnes...
Lorsque l'animateur·ice détecte un frein (participants fatigués, tendus) ou une opportunité (envie partagé de travailler ou de discuter d'un sujet...) , deux possibilités :
En effet, vous avez raison, cette posture est en partie incompatible avec la précédente posture sur l'écoute active :-/
Lorsque l'animateur·ice détecte un frein (participants fatigués, tendus) ou une opportunité (envie partagé de travailler ou de discuter d'un sujet...) , deux possibilités :
- soit on propose de ré-orienter le déroulé de la réunion (parfois une simple pause supplémentaire suffit, parfois il faut réguler en "crevant" l'abcès des tensions)
- soit on invite le groupe à prendre conscience de sa propre dynamique : "si on regarde la situation de l'extérieur, qu'est-il en train de se passer dans notre groupe ?"
En effet, vous avez raison, cette posture est en partie incompatible avec la précédente posture sur l'écoute active :-/
Valider les échanges
Valider les échanges
En une phrase
Est-ce que ça convient à tout le monde ?
Description
La validation des échanges par le groupe, sert à marquer la fin d'un point ou la fin d'une réunion : cela fait appel à la capacité de l'animateur·ice à repérer les points essentiels des discussions et à les synthétiser pour les rendre claires à l’ensemble du groupe et enfin à les faire valider. Le compte-rendu reprendra donc les éléments de cette validation.
S'adapter en live
S'adapter en live
En une phrase
Rester souple et agile
Description
Sans doute la compétence la plus fine de la facilitation : "sentir" le groupe.
Lorsqu'on s'aperçoit que son animation patauge, que le groupe n'est pas dans de bonnes conditions (tensions palpables, actualité hors-norme qui empêche toute concentration...), il vaut mieux arrêter l'animation en cours.
2 solutions sont alors possibles :
1/ vous proposez un autre déroulé sur le vif, en revoyant les ambitions de la réunion à la baisse et en proposant un autre déroulé. Parfois, cela peut signifier changer complètement l'objectif de la réunion, notamment en prenant les tensions à bras le corps et en les traitant avec méthode
1/ Vous aviez prévu que le contexte pouvait être difficile et vous avez donc un plan B ! C'est plus confortable, mais demande plus de préparation et pas toujours facile à anticiper.
Lorsqu'on s'aperçoit que son animation patauge, que le groupe n'est pas dans de bonnes conditions (tensions palpables, actualité hors-norme qui empêche toute concentration...), il vaut mieux arrêter l'animation en cours.
2 solutions sont alors possibles :
1/ vous proposez un autre déroulé sur le vif, en revoyant les ambitions de la réunion à la baisse et en proposant un autre déroulé. Parfois, cela peut signifier changer complètement l'objectif de la réunion, notamment en prenant les tensions à bras le corps et en les traitant avec méthode
1/ Vous aviez prévu que le contexte pouvait être difficile et vous avez donc un plan B ! C'est plus confortable, mais demande plus de préparation et pas toujours facile à anticiper.
Le vrai parcours d'un projet
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Cette petite BD humoristique appuie là où ça fait mal : le décalage entre les prévisions de la gestion de projet "classique" et le résultat final...
Nous vous la proposons en guise d'introduction aux méthodes dites "agiles", c'est à dire des méthodes de gestion de projet plus flexibles et adaptables.
NB : vous n'êtes pas obligé·e·s de cliquer sur la carte mentale de la dernière diapo. Elle vous présente plus en détail les méthodes agiles, mais nous y revenons tranquillement dans ce module 6 et surtout lors du 2ème regroupement.
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Le vrai parcours d'un projet
Cette petite BD humoristique appuie là où ça fait mal : le décalage entre les prévisions de la gestion de projet "classique" et le résultat final...
Nous vous la proposons en guise d'introduction aux méthodes dites "agiles", c'est à dire des méthodes de gestion de projet plus flexibles et adaptables.
NB : vous n'êtes pas obligé·e·s de cliquer sur la carte mentale de la dernière diapo. Elle vous présente plus en détail les méthodes agiles, mais nous y revenons tranquillement dans ce module 6 et surtout lors du 2ème regroupement.
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Quel niveau de "collaborativité" dans vos projets ?
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Quel niveau de "collaborativité" dans vos projets ?
Consignes
Nous vous invitons à utiliser ce tableau comme ceci
- les colonnes sont les phases chronologiques de votre projet
- les lignes sont l'echelon auquel vous avez réalisé/souhaitez réaliser la tâche :
- individuel : vous agissez vous seul·e
- collégiale : une partie de votre groupe réalise l'action (ex une commission, un groupe temporaire...)
- collectif : tout votre groupe réalise l'action
- réseau : tout votre groupe ET des personnes/structure de votre réseau vous rejoigne pour réaliser cette action
Dans le tableau, vous avez un onglet par personne !
Option 1 : remplir le tableau en ligne (Google Sheet)
Option 2 : télécharger et imprimer le tableau
Option 1 : remplir le tableau en ligne (Google Sheet)
Option 2 : télécharger et imprimer le tableau
Ce tableau est potentiellement utile, mais
- c'est un tableau ! Donc il ne prend pas en compte la complexité de la réalité, les situations où il faut écrire entre 2 cases etc... >> vous pouvez donc l'imprimer pour écrire "à la main".
- il ressemble un peu à un code de la route, notamment les colonnes/phases du projet. Vous êtes libres de (et vivement invité·e·s à) le modifier et l'adapter à votre projet-support ou à votre contexte.
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La méthode des 6 chapeaux
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En résumé, les objectifs sont de :
Concrètement, une fois le problème posé, chaque membre endosse tour à tour une stature différente en revêtant virtuellement un chapeau et commence à explorer de nouvelles solutions :
Cette méthode, qui pousse les participants à sortir de leur mode de pensée habituel peut s'avérer très utile dans le cadre de la réalisation d'un écrit collectif.
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La méthode des 6 chapeaux
Afin de favoriser l'implication de chacun et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions passe par six phases bien distinctes, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer lors d'une réunion six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.En résumé, les objectifs sont de :
- Permettre à chaque membre de percevoir une idée, de la penser, sous un angle différent et ainsi de faire évoluer son point de vue sur une question
- Empêcher la censure d'idées nouvelles au sein d'un groupe
- Créer un climat favorable aux échanges et à la créativité, favoriser la liberté de parole
- Résoudre collaborativement des problèmes
- Offrir une vision globale et approfondie de la situation
Concrètement, une fois le problème posé, chaque membre endosse tour à tour une stature différente en revêtant virtuellement un chapeau et commence à explorer de nouvelles solutions :
- Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
- Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
- Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
- Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
- Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
- Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé
Cette méthode, qui pousse les participants à sortir de leur mode de pensée habituel peut s'avérer très utile dans le cadre de la réalisation d'un écrit collectif.
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Trucs et astuces pour des réunions efficaces
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Cette page reprend quelques bases de l'animation de réunion. Nous verrons des contenus plus ciblés "réunions participatives" plus tard dans la formation.
Pour varier les plaisirs, et en fonction de votre temps disponible, voici 3 façons d'accéder au contenu sur ce sujet
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Trucs et astuces pour des réunions efficaces
Cette page reprend quelques bases de l'animation de réunion. Nous verrons des contenus plus ciblés "réunions participatives" plus tard dans la formation.
Pour varier les plaisirs, et en fonction de votre temps disponible, voici 3 façons d'accéder au contenu sur ce sujet
Sous forme de vidéo
Cette vidéo est composée de 30 minutes d'intervention puis 20 minutes d'échanges libres. Si la vidéo ne s'affiche pas, cliquez ici : https://videos.lescommuns.org/videos/watch/5cd2f69a-6ea0-423d-98d7-9dbd01fc2825
Sous forme de carte mentale
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Trucs et astuces pour construire une animation participative
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Choisir une animation en vue d'un objectif
Le site de communagir.org vers lequel nous vous renvoyons est intéressant par la proposition d’animations en fonction d’objectifs principaux et de maturité du processus de planification collective.
Durant la formation Animacoop, nous en avons déjà expérimenté plusieurs, par exemple :
Plusieurs activités dites “brise-glace” permettent de sortir du classique tour de table.
Réaliser une évaluation “à chaud” permet d’avoir un premier retour sur la pertinence du contenu de la rencontre et éventuellement de recueillir un certain nombre d’améliorations pour les suivantes.
Exemples : Tête-Corps-Coeur, le questionnaire mobile, etc.
Attention aux restitutions longues et répétitives. On peut proposer aux rapporteurs un temps limite (2mn) ou de résumer en 10 mots-clés. Il vaut mieux donner 5mn de plus au travail de synthèse en sous-groupe plutôt que de perdre 5mn dans la présentation au reste du groupe.
Ce cours renvoie vers les fiches de Communagir pour emporter, dont le contenu est la propriété de Communagir.
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Trucs et astuces pour construire une animation participative
Avant de choisir son animation : 2 conseils
Quelle animation pour quel objectif ?
Choisir une animation en vue d'un objectif
Le site de communagir.org vers lequel nous vous renvoyons est intéressant par la proposition d’animations en fonction d’objectifs principaux et de maturité du processus de planification collective.
Objectif "Ouvrir ou cloturer une réunion"
Des temps courts qui permettent de poser un cadre, puis de le refermer sereinement.La météo intérieure
La météo intérieure
En une phrase
Un bon délesteur émotionnel avant de démarrer une réunion
Objectif·s de l'animation
- Ouvrir/cloturer une réunion
Description
La méthode synthétisée
Un exercice où l’on demande aux participants d’exprimer leur état intérieur du moment sous forme de météo.
1. Demandez aux participants de partager leur humeur du moment sous forme de météo: « Si vous étiez un ciel, de quelle couleur seriez vous aujourd’hui ? »
2. À tour de rôle chacun s’exprime autant qu’il le souhaite, sans être interrompu par les autres.
La méthode détaillée : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/
Un exercice où l’on demande aux participants d’exprimer leur état intérieur du moment sous forme de météo.
1. Demandez aux participants de partager leur humeur du moment sous forme de météo: « Si vous étiez un ciel, de quelle couleur seriez vous aujourd’hui ? »
2. À tour de rôle chacun s’exprime autant qu’il le souhaite, sans être interrompu par les autres.
La méthode détaillée : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/
Objectif "Briser la glace"
Les brise-glaces (ou energisers) ont vocation à donner le ton des rencontres. Dynamique, interactive, "tous participants" etc.Durant la formation Animacoop, nous en avons déjà expérimenté plusieurs, par exemple :
Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds
Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds
En une phrase
Les participants se positionnement les uns par rapport aux autre
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
Description
Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un animateur donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?JeuxDePositionnementsVisualisationDeDonn/edit
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?JeuxDePositionnementsVisualisationDeDonn/edit
La marche en aveugle
La marche en aveugle
En une phrase
Brise glace simple et ludique où une personne en guide une autre qui chemine les yeux fermés.
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
Description
La méthode synthétisée
0. Choisir un espace favorable à la marche (terrain relativement plat, peu d’obstacles, pas de danger à proximité) avec des environnements variés (sols différents, dedans/dehors, stimulations auditives/olfactives).
1. Demander aux participants de se mettre par binôme. L’un ferme les yeux, l’autre guide le premier par la voix et/ou un contact physique.
2. Cheminer quelques minutes avant d’inverser les rôles.
0. Choisir un espace favorable à la marche (terrain relativement plat, peu d’obstacles, pas de danger à proximité) avec des environnements variés (sols différents, dedans/dehors, stimulations auditives/olfactives).
1. Demander aux participants de se mettre par binôme. L’un ferme les yeux, l’autre guide le premier par la voix et/ou un contact physique.
2. Cheminer quelques minutes avant d’inverser les rôles.
Photolangage
Photolangage
En une phrase
Utiliser une image pour s'exprimer plus facilement en groupe
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
- Se rencontrer, se présenter
Description
- Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
Objectif "Faire connaissance"
C’est souvent une étape oubliée des rencontres : on rentre dans le vif des sujets, des thématiques traitées et personne n’ose intervenir, surtout dans des groupes où les personnes présentes ne se connaissent pas ou peu. Même dans le cas où elles se connaissent déjà, il peut être intéressant de démarrer la rencontre par un temps d’échange sur un élément encore inconnu du groupe.Plusieurs activités dites “brise-glace” permettent de sortir du classique tour de table.
Photolangage
Photolangage
En une phrase
Utiliser une image pour s'exprimer plus facilement en groupe
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
- Se rencontrer, se présenter
Description
- Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
Présentations croisées
Présentations croisées
En une phrase
Marre des tours de table de présentation ?
Objectif·s de l'animation
- Se rencontrer, se présenter
Description
- Les participants se regroupent en binôme avec la consigne de se présenter à l’autre selon deux ou trois axes choisis par l’animateur (exemple : parcours professionnel / activité actuelle / intérêt pour la rencontre ; travaux en cours / sujet préféré du métier exercé / hobby) pendant 5mn.
- Puis le groupe se reconstitue et chaque binôme doit exprimer ce qu’il a retenu de la présentation de l’autre (2mn par personne). La personne présentée peut compléter si des éléments ont été oubliés.
- L'intérêt de l'exercice est double :
- présenter une autre personne peut être plus facile pour une personne n’osant pas trop s’exprimer;
- ce premier échange de proximité permet d'échanger au moins plus directement avec une des personnes de l’assemblée et de mieux connaître l’ensemble du groupe.
Objectif "Discuter , échanger, questionner"
Suite aux jeux d’interconnaissance, l’étape suivante est souvent de poser les bases communes de la thématique principale de la réunion ou de la rencontre. Celle-ci permet de “mettre à niveau” les connaissances de chacun, les méthodes participatives permettant qu’elle ne soit pas descendante et de profiter de l’intelligence collective du groupe.Débat mouvant
Débat mouvant
En une phrase
Créer volontairement la polémique dans un cadre ludique !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
La méthode en quelques étapes
Ce débat permet d’exprimer son opinion en se déplaçant physiquement.
0. Concevoir une ou plusieurs questions clivantes. Dans un espace ouvert matérialiser deux cotés: d’accord/pas d’accord.
1. Expliquer la règle: chacun peut à tout moment exprimer son avis en se déplaçant.
2. Poser la question et inviter les participants à se positionner.
3. Donner alternativement la parole à un camp puis l’autre en régulant / reformulant.
4. Quand le débat s’essouffle, poser la question suivante ou clore.
La méthode en détail
Ce débat permet d’exprimer son opinion en se déplaçant physiquement.
0. Concevoir une ou plusieurs questions clivantes. Dans un espace ouvert matérialiser deux cotés: d’accord/pas d’accord.
1. Expliquer la règle: chacun peut à tout moment exprimer son avis en se déplaçant.
2. Poser la question et inviter les participants à se positionner.
3. Donner alternativement la parole à un camp puis l’autre en régulant / reformulant.
4. Quand le débat s’essouffle, poser la question suivante ou clore.
La méthode en détail
- http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/debat_mouvant.md
- Scénario de débat mouvant sur les communs: http://www.multibao.org/#lilianricaud/Minga/blob/master/debat_mouvant_communs.md
Forum ouvert
Forum ouvert
En une phrase
Un classique de l'intelligence collective, dont on ne se lasse pas !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
- Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations
Description
Une question centrale, à partir de laquelle chaque participant·e peut proposer un atelier thématique.
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Le métaplan
Le métaplan
En une phrase
Le grand classique des post-it
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
Cette méthode peut prendre des formes différentes, plus ou moins complexes, mais le processus reste la même :
- chaque participant apporte des éléments de réponse ou d’intuition face à une problématique posée via des petits papiers
- toutes les contributions sont ensuite commentés et classés devant l’assemblée (soit selon une typologie déterminée en amont, soit en fonction de récurrences constatées sur le moment par l’animateur et le groupe).
Souvenirs du futur
Souvenirs du futur
En une phrase
Se projeter dans le futur en imaginant que le projet est déjà terminé et à « se rappeler » ce qui s’est passé.
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
La méthode synthétique
0. Concevoir la question.
1. Poser la question: « Quelques mois ou quelques années ont passé et le projet a réussi. Ça été un grand succès pour tous.tes. Pourquoi ? Décrivez ce qui vous a plu en parlant au passé.
2. Réfléchir: notez de manière lisible un « souvenir » par post-it
3. Mettre en commun les souvenirs
4. Capitaliser (TRI PAR AFFINITÉ, MANDALA HOLISTIQUE, …)
La méthode en détail : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/souvenirs_du_Futur.md
0. Concevoir la question.
1. Poser la question: « Quelques mois ou quelques années ont passé et le projet a réussi. Ça été un grand succès pour tous.tes. Pourquoi ? Décrivez ce qui vous a plu en parlant au passé.
2. Réfléchir: notez de manière lisible un « souvenir » par post-it
3. Mettre en commun les souvenirs
4. Capitaliser (TRI PAR AFFINITÉ, MANDALA HOLISTIQUE, …)
La méthode en détail : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/souvenirs_du_Futur.md
Objectif "Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations"
Forum ouvert
Forum ouvert
En une phrase
Un classique de l'intelligence collective, dont on ne se lasse pas !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
- Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations
Description
Une question centrale, à partir de laquelle chaque participant·e peut proposer un atelier thématique.
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
World Café
World Café
En une phrase
Les participants débattent d’une question ou d’un sujet en petits groupes autour de tables puis changent de table à intervalles réguliers pour féconder les conversations avec les idées issues des rotations précédentes.
Objectif·s de l'animation
- Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations
Description
Débat sur un sujet en petits groupes autour de tables puis changent à intervalles réguliers pour polliniser les idées.
0. Créer un espace convivial avec tables et chaises.
1. Accueillir des participants, présenter le processus et les questions à étudier.
2. Discuter le sujet (20-30 min) avec prise de notes.
3. Tourner: l’hôte reste et accueille de nouveaux participants.
4. Tourner: les participants reviennent à leur table d’origine et rédigent une synthèse.
Source : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/world-cafe/
Méthode en détail :
0. Créer un espace convivial avec tables et chaises.
1. Accueillir des participants, présenter le processus et les questions à étudier.
2. Discuter le sujet (20-30 min) avec prise de notes.
3. Tourner: l’hôte reste et accueille de nouveaux participants.
4. Tourner: les participants reviennent à leur table d’origine et rédigent une synthèse.
Source : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/world-cafe/
Méthode en détail :
Objectif "Décider et rendre visible les décisions"
La prise de décision au jugement majoritaire
La prise de décision au jugement majoritaire
En une phrase
Voter ou effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire !
Objectif·s de l'animation
- Décider et rendre visible les décisions
Description
Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant si comment ils jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participants et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tous ceux ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui qui recueille les avis le plus positif,...).
C'est un mode de prise de décision qui se marrie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situation où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de voie pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
La méthode détaillée : https://interpole.xyz/?LaPriseDeDecisionAuJugementMajoritaire
C'est un mode de prise de décision qui se marrie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situation où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de voie pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
La méthode détaillée : https://interpole.xyz/?LaPriseDeDecisionAuJugementMajoritaire
La prise de décision par consentement
La prise de décision par consentement
En une phrase
Une alternative au consensus (parfois mou)
Objectif·s de l'animation
- Décider et rendre visible les décisions
Description
Là où, pour agir, le consensus exige que tous les participants à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.
Ressources :
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Ressources :
- Pour comprendre -> Télécharger la fiche Gestion Par Consentement
- Pour Animer -> Télécharger la fiche AIDE Gestion Par Consentement"
- Une vidéo mettant en scène une gestion par consentement
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Objectif "Faire des bilans et évaluer"
L’évaluation d’une rencontre peut également se faire de manière plus animée qu’un simple questionnaire rempli à la va-vite et trop souvent oublié au fond du sac.Réaliser une évaluation “à chaud” permet d’avoir un premier retour sur la pertinence du contenu de la rencontre et éventuellement de recueillir un certain nombre d’améliorations pour les suivantes.
Exemples : Tête-Corps-Coeur, le questionnaire mobile, etc.
Enchaîner plusieurs animations
S’il peut être difficile de choisir l’animation idéale pour atteindre le résultat souhaité, ce peut être encore plus compliqué d’en choisir plusieurs pour combler une journée en entier. Voici quelques suggestions :- Bien répartir le temps : ne pas oublier les temps de déplacement, de pause, de repas
- Au début de la journée, favoriser les animations qui permettent les échanges
- Varier la taille des ateliers (petits, moyens, grands groupes)
- Utiliser l’affichage sur les murs pour voir l’évolution de la journée et, éventuellement les travaux des autres
- A la fin de la rencontre, faire un retour sur la journée, les suites (engagements) et une évaluation rapide “à chaud” de la satisfaction
Attention aux restitutions longues et répétitives. On peut proposer aux rapporteurs un temps limite (2mn) ou de résumer en 10 mots-clés. Il vaut mieux donner 5mn de plus au travail de synthèse en sous-groupe plutôt que de perdre 5mn dans la présentation au reste du groupe.
Ce cours renvoie vers les fiches de Communagir pour emporter, dont le contenu est la propriété de Communagir.
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Organiser un événement participatif… en 4 étapes
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L'enjeu est d'ouvrir sincèrement l'organisation de l'événement, c'est-à-dire que tout individu ou toute structure ayant envie de rejoindre les organisateurs initiaux doit pouvoir le faire (y compris si cela apporte des avis différents des initiateurs !). Afin de réguler les tensions et conflits, il sera peut-être nécessaire de co-écrire une charte qui énonce clairement les valeurs et les règles de la « communauté d'organisateurs ».
Deux cas de figure :
Outils adaptés à cette étape
Le collectif d'organisateurs constitue en lui-même un outil de communication : les personnes ou structures qui le composent sont autant de relais de communication très impliqués durant cette phase.
En plus du traditionnel plan média (radio, presse, ...), deux types d'outils principaux sont à animer pour cette étape :
Linked In ou Viadeo : créer des événements professionnels
Instagram, Pinterest ou Flickr : pour partager ses photos
Les réseaux sociaux libres sont moins utilisés mais peuvent être très pertinents en fonction de vos cibles : communecter, mobilizon...
L'animation des réseaux sociaux peut devenir rapidement chronophage. Répartissez-vous l'animation entre co-organisateurs ou sélectionnez les réseaux sociaux qui vous semblent les plus adaptés à votre public et à votre communication.
Ces questions seront notamment utiles si on prévoit un temps de barcamps durant l'événement.
Barcamp
C'est une rencontre, une non-conférence ouverte, qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par des participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp.
C'est le principe « pas de spectateur », « tous participants ».
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/BarCamp
Dans l'idéal, ce site Internet reprendra les publications des réseaux sociaux (reprise du fil Twitter, remontée des publications Facebook, partage des photos postées sur Instagram...)
Outils adaptés à cette étape
2 exemples inspirants
Les rencontres MOUSTIC (Mise en Œuvre des Usages Sociaux des TIC) sont une iniative de l'association Outils-Réseaux à l'origine. Au fil des éditions, le collectif d'organisateurs s'est élargi et Outils-Réseaux s'est effacée.
L'événement Co-construire illustre aussi parfaitement un événement participatif à toutes les étapes.
Sur le site Internet « gare centrale », on intégrera plusieurs outils :
Remarque : les conditions de mise en ligne des documents, présentations, images... doivent être clairement annoncées :
Les animateurs effectueront des synthèses le plus régulièrement possible au cours du séminaire, quasiment en direct selon la nature des débats, leur complexité, et les moyens informatiques (vidéoprojecteur avec logiciel Free Mind, par ex.). Là encore, cela permettra au public de s'attacher à écouter, à réfléchir et à débattre, plutôt qu’à fixer par écrit les paroles des intervenants.
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Organiser un événement participatif… en 4 étapes
Comment envisager la « participation » à toutes les étapes d'un événement ? Quelles méthodes et quels outils peut-on utiliser pour faire d'un événement un bien commun ?
Remarque
Le déroulé ci-dessous n'est pas une méthode pas-à-pas (qui n'existe évidemment pas), il montre simplement le champ des possibles. Dans la réalité, vous ne pourrez/devrez sans doute pas être "en mode participatif" à toutes les étapes de votre événement.
Le déroulé ci-dessous n'est pas une méthode pas-à-pas (qui n'existe évidemment pas), il montre simplement le champ des possibles. Dans la réalité, vous ne pourrez/devrez sans doute pas être "en mode participatif" à toutes les étapes de votre événement.
Bien avant : concevoir l'événement
Le but de cette étape consiste à :- imaginer les possibles,
- réunir les organisateurs,
- resserrer le champ des possibles peu à peu pour aller vers l'opérationnel.
L'enjeu est d'ouvrir sincèrement l'organisation de l'événement, c'est-à-dire que tout individu ou toute structure ayant envie de rejoindre les organisateurs initiaux doit pouvoir le faire (y compris si cela apporte des avis différents des initiateurs !). Afin de réguler les tensions et conflits, il sera peut-être nécessaire de co-écrire une charte qui énonce clairement les valeurs et les règles de la « communauté d'organisateurs ».
Deux cas de figure :
- un événement co-organisé dès le début par un collectif (de personnes et/ou de structures) : l'enjeu consiste ici à faire converger peu à peu les intérêts du groupe et à trouver les méthodes et outils adaptés au travail collectif de ce groupe.
- un événement récurrent initié par une structure, qui souhaite s'ouvrir sur un collectif d'organisation plus large. Cette ouverture se fait progressivement année après année, au fil des éditions de l'événement. L'objectif est alors d'abaisser les barrières à l'entrée de nouveaux co-organisateurs : rendre visibles les éditions précédentes, rendre accessibles les dates de réunions et les outils de suivi des tâches à faire (compte-rendus, tableau kanban), avoir une liste de discussion ouverte à toute personne intéressée...
Outils adaptés à cette étape
- Faire émerger de nouvelles idées|Brainstorming : Scrumblr, Méthode "Souvenirs du futur"
- Partager les compte-rendus
- Notes partagées en direct : pad
- Partager les compte-rendus sur invitation (stockage et synchronisation de documents) : Dropbox, Hubic, Google Drive, Framadrive
- Partager les compte-rendus sans connexion préalable : wiki, site web
- Faciliter les échanges hors-réunion
- Liste de discussions : Google Groupes, Framalistes
- Faciliter l'accès aux réunions
- Ordre du jour co-construit : pad
- Visioconférence : Zoom, Jitsi Meet, Skype, Google Hangout
- Planifier, organiser un retroplanning
- Outils de gestion de projets : Trello, Framaboard, Wekan
- Agendas partagés : agenda intégré à un wiki, Google Agenda
Avant : faire connaître l'événement, communiquer
Au cours de cette étape, il s'agit de :- faire connaître l'événement,
- générer le « buzz » social.
Le collectif d'organisateurs constitue en lui-même un outil de communication : les personnes ou structures qui le composent sont autant de relais de communication très impliqués durant cette phase.
En plus du traditionnel plan média (radio, presse, ...), deux types d'outils principaux sont à animer pour cette étape :
1) Les Réseaux sociaux
Facebook :- créer un « événement » facebook, où tous les co-organisateurs invitent leur « amis »
- faire vivre cette page « événement », avec 2 publications par semaine (en alternant par exemple un post fun et un post sérieux, ou des post sous forme de questions qui renvoient vers le site web...)
Linked In ou Viadeo : créer des événements professionnels
Instagram, Pinterest ou Flickr : pour partager ses photos
Les réseaux sociaux libres sont moins utilisés mais peuvent être très pertinents en fonction de vos cibles : communecter, mobilizon...
L'animation des réseaux sociaux peut devenir rapidement chronophage. Répartissez-vous l'animation entre co-organisateurs ou sélectionnez les réseaux sociaux qui vous semblent les plus adaptés à votre public et à votre communication.
2) Un site Internet « gare centrale »
C'est l'espace qui concentre toutes les informations. Il vise à :- donner les informations de bases
- dates et lieu
- programme détaillé
- détails pratiques : carte interactive qui montre la localisation de l'événement, ainsi que les transports alentours (accès, covoiturage)
- mettre en place une inscription qui incite au « tous participants »
- inscriptions et tarifs, avec un formulaire en ligne
- poser des questions annexes :
- chacun donne trois motivations à s'inscrire à cet événement (cela pourra servir à générer des nuages de mots clés affichés durant l"événement)
- chacun propose trois mots clés à la thématique de cet événement
- chacun cite deux références bibliographiques qu'il recommande
- Indiquez ce que vous pouvez avec les autres participants sur cette thématique (pépites, initiatives positives, problématique particulière...)
- initier un espace d'offre/demande, (voir la Fiche de la Maison des biens communs éphémères)
- ce que chacun peut partager avec les autres participants ?
- ce que chacun est venu chercher sur cet événement ?
Ces questions seront notamment utiles si on prévoit un temps de barcamps durant l'événement.
Barcamp
C'est une rencontre, une non-conférence ouverte, qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par des participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp.
C'est le principe « pas de spectateur », « tous participants ».
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/BarCamp
Dans l'idéal, ce site Internet reprendra les publications des réseaux sociaux (reprise du fil Twitter, remontée des publications Facebook, partage des photos postées sur Instagram...)
Outils adaptés à cette étape
- Réseaux sociaux
- Facebook : événement à créer, y inviter le plus d'amis possible, animer la page de publications régulières
- Twitter : définir un hashtag dédié, et commencer à envoyer des tweet qui donne envie d'aller voir le site Internet
- Réseaux sociaux professionnels : Linkedin ou Viadeo
- Site Internet « gare centrale »
2 exemples inspirants
Les rencontres MOUSTIC (Mise en Œuvre des Usages Sociaux des TIC) sont une iniative de l'association Outils-Réseaux à l'origine. Au fil des éditions, le collectif d'organisateurs s'est élargi et Outils-Réseaux s'est effacée.
L'événement Co-construire illustre aussi parfaitement un événement participatif à toutes les étapes.
Pendant : le(s) jour(s) J !
À cette étape il s'agit de rendre l'événement participatif :- en présence : animation participative, possibilité d'interagir (ateliers ou conférence)
- à distance : retransmission, interaction à distance
Susciter de la participation en présence
En complément (ou en remplacement) de conférence plénière, on pourra recourir à des animations participatives :- Jeux coopératifs et brise-glace pour mieux se connaître (peuvent fonctionner avec plusieurs dizaines de participants). Vous trouverez plusieurs boites à outils dans le module 7 également.
- Ateliers . On choisira des formats d'ateliers adapté à l'objectif qu'on s'est donné. (dans le présent module 7, voir la page "Conseils pour prolonger l'espérance de vie d'un·a animateur·ice"). Par exemple, des « barcamp » permettront aux participants de découvrir de nombreux projets/méthodes (voir détails sur l'organisation d'un barcamp sur le wiki de MoviLab), alors que des « Accélérateurs de projets » permettent de débloquer un projet en organisant l'intelligence collective du groupe. Voir la partie « Pour aller plus loin » pour découvrir d'autres formats.
- Temps « off », pauses et autres moments informels . Il s'y passe toujours beaucoup de choses, de nouvelles idées, de mises en réseau… autour d'un accueil café-gâteaux. À ne pas négliger !
Susciter de la participation à distance
On cherche ici à permettre aux personnes qui n'ont pas pu faire le déplacement de participer malgré tout à l'événement. Évidemment, ces outils seront aussi utilisés par les participants présents physiquement !Sur le site Internet « gare centrale », on intégrera plusieurs outils :
- Retransmission vidéo des conférences en plénière. Deux cas de figure peuvent apparaître :
- un événement de grande ampleur avec de nombreux participants. On fera une captation vidéo en direct, soit pour retransmission live, soit pour montage post-événement et on pourra utiliser des solutions d'hébergement en ligne : Ustream, Live Stream.
- un nombre de participants plus restreint. On peut alors envisager une visioconférence classique, avec interaction audio/vidéo entre les participants en présentiel et les participants à distance.
- Proposer un espace de prises de notes collaborative (pad)
- Interaction via des messages courts : le « tweetwall » est souvent utilisé. Cet espace concentre tous les messages dans lequel apparaît le hashtag dédié à l'événement, défini dans la seconde étape.
- Partage en direct de photos et vidéos : exemple de Instagram, Pinterest ou Flickr décrits dans l'étape 2.
Remarque : les conditions de mise en ligne des documents, présentations, images... doivent être clairement annoncées :
- Les intervenants acceptent-ils que leurs écrits soient diffusés sur le site ?
- Les intervenants et les organisateurs acceptent-ils que ces écrits soient publiés sous licence Creative Commons ?
- Les participants qui partagent des photos acceptent-ils d'apposer la licence Creative Commons sur leur œuvre ?
Trucs et astuces (valable à distance et en présence)
Prévenir les participants que l’ensemble des présentations seront mises en ligne sur le site quelques jours à quelques semaines après le séminaire. Cela permet d'éviter que les gens ne passent leur temps à écrire durant les présentations et... n’écoutent plus le contenu !Les animateurs effectueront des synthèses le plus régulièrement possible au cours du séminaire, quasiment en direct selon la nature des débats, leur complexité, et les moyens informatiques (vidéoprojecteur avec logiciel Free Mind, par ex.). Là encore, cela permettra au public de s'attacher à écouter, à réfléchir et à débattre, plutôt qu’à fixer par écrit les paroles des intervenants.
Après : évaluer et collecter la mémoire
Dernier temps fort de l'événement, il s'agit de :- Évaluer via l'envoi
- à tous les participants : un questionnaire en ligne pour recueillir leurs avis, satisfactions et autres retours.
- aux participants intéressés pour s'impliquer dans la prochaine édition : inscription à une liste de discussion mail et/ou une date de réunion « débriefing » à venir.
- Partager : on continuera la collecte de photos et autres notes/retours sur l'événement, afin de transformer le site « gare centrale » en un site « mémoire de l'événement ».
Cliquer pour voir une infographie de synthèse
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La matrice d'Eisenhower
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Comme d'habitude, ces "outils" ne se suffisent souvent pas à eux-mêmes et ne nous rendent pas "efficient" du jour au lendemain. Nous en présentons quelques-uns durant Animacoop afin de conscientiser nos logiques de travail et de cibler des façons d'améliorer notre organisation personnelle.
Dans la vraie vie, il est très probable que votre organisation sera un mix de plusieurs méthodes, avec plus ou moins de rigidité dans l'application de celles-ci.
Cette matrice propose de classer ses tâches à faire selon 4 cadrans.
Dan NOEL vous détaille cela en vidéo, à partir de 3'10 (lecture automatique)
Besoin de retours ? Fabienne utilise cette matrice dans son bureau, au quotidien. Demandez-lui ! ;-)
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Comme d'habitude, ces "outils" ne se suffisent souvent pas à eux-mêmes et ne nous rendent pas "efficient" du jour au lendemain. Nous en présentons quelques-uns durant Animacoop afin de conscientiser nos logiques de travail et de cibler des façons d'améliorer notre organisation personnelle.
Dans la vraie vie, il est très probable que votre organisation sera un mix de plusieurs méthodes, avec plus ou moins de rigidité dans l'application de celles-ci.
La matrice d'Eisenhower
Cette matrice propose de classer ses tâches à faire selon 4 cadrans.
Dan NOEL vous détaille cela en vidéo, à partir de 3'10 (lecture automatique)
Besoin de retours ? Fabienne utilise cette matrice dans son bureau, au quotidien. Demandez-lui ! ;-)
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Ecouter
Ecouter
En une phrase
"Parler est un besoin, écouter est un art"
Description
Cette petite citation de Goethe résume parfaitement la posture essentielle d'animation d'une réunion : se centrer sur l'écoute.
Quelques questions pour interroger sa propre écoute :
Comme tout travail sur soi, l'écoute idéale n'existe pas et ne doit pas devenir un fardeau de culpabilité. La posture d'animateur·ice de réunion implique cependant de faire de son mieux. Ni plus ni moins.
Quelques questions pour interroger sa propre écoute :
- M'arrive-t-il d'interrompre les autres ?
- M'arrive-t-il de ne plus écouter sincèrement ce que dit l'autre parce que j'ai un besoin intense et urgent d'exposer mon idée ou mon point de vue ?
- Ai-je déjà essayé d'écouter quelqu'un en me forçant à ne pas réagir, simplement écouter cette personne en me taisant ?
- M'arrive-t-il de laisser mes pensées aller ailleurs alors que quelqu'un est en train de parler ?
Comme tout travail sur soi, l'écoute idéale n'existe pas et ne doit pas devenir un fardeau de culpabilité. La posture d'animateur·ice de réunion implique cependant de faire de son mieux. Ni plus ni moins.
Cadrer et réguler
Cadrer et réguler
En une phrase
S'assurer qu'on reste dans le sujet, de façon constructive
Description
Ces recadrages seront d'autant mieux acceptés et légitimes que vous aurez précisé votre rôle au début de la réunion (mon rôle m'autorise à la concision, à recadrer les débats, à garantir la répartition de la parole, à nous ramener vers des postures constructives etc...)
Les phrases-type du facilitateur : "je vous invite à...", "je vous propose de"...
- Être vigilant aux échanges hors-sujet qui surgiront (immanquablement), et ramener en douceur vers le sujet de la réunion. Si un point précis focalise les échanges (sujet complexe ou clivant) et risque d'accaparer tout le temps disponible, on peut inviter à le re-programmer lors d'un temps/une réunion dédiée.
- Garantir le timing, tant sur le déroulé global de la réunion que des prises de paroles trop longues ou trop répétées.
- Aller chercher celles·ceux qui ne s'expriment pas ou peu.
Ces recadrages seront d'autant mieux acceptés et légitimes que vous aurez précisé votre rôle au début de la réunion (mon rôle m'autorise à la concision, à recadrer les débats, à garantir la répartition de la parole, à nous ramener vers des postures constructives etc...)
Les phrases-type du facilitateur : "je vous invite à...", "je vous propose de"...
La méthode Co-pomodoro
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Texte publié par Lilian Ricaud (formateur Animacoop Toulouse) et mis à disposition sous licence Creative Commons By-SA
Votre assiduité et votre mémoire sans faille vous auront signalé que nous avons décrit la méthode "Pomodoro" dans le module 2. La méthode ci-dessous rajoute une dimension collaborative à cette méthode.
Annoncer clairement l'intention: but, format, durée de la rencontre
Ouverture
Pour se mettre tous en phase et rentrer dans la réunion, commencer par un tour du cercle, où chacun donne brièvement sa “météo intérieure”. Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ?
Pomodoro 1
45 min de travail. Un chrono est mis en place. Au bout de 45 min, on arrête, même si la discussion était intéressante.
pause
5 min de pause. On se déconnecte, on va chercher un café, on marche un peu, on respire avant de reprendre.
Pomodoro 2
45 min de travail, 5-10 min avant la fin, on fait le bilan, liste des choses à faire, on fixe la prochaine réunion.
Clôture
5 minutes pour planifier la prochaine rencontre, vérifier la répartition des tâches, se dire au revoir.
Fin de la rencontre
Le Co-Pomodoro, format assez court pour être programmé régulièrement et assez long pour avoir le temps de travail donne un cadre qui facilite une interaction productive.
Cette trame peut être modifiée avec vos propres ingrédients. Par exemple, les séquences pomodoro peuvent être combinées avec un format particulier d’animation, de prise de paroles, de réflexion ou d’action collective.
> Article initial de Lilian Ricaud
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Texte publié par Lilian Ricaud (formateur Animacoop Toulouse) et mis à disposition sous licence Creative Commons By-SA
La méthode Co-pomodoro
Votre assiduité et votre mémoire sans faille vous auront signalé que nous avons décrit la méthode "Pomodoro" dans le module 2. La méthode ci-dessous rajoute une dimension collaborative à cette méthode.
Ingrédients du Co-Pomodoro
Pour éviter que vous recopiez bêtement la recette sans en comprendre les points importants, je livre d’abord les ingrédients choisis et la raison de ce choix. En comprenant leur rôle vous pourrez en remplacer certains avec vos propres ingrédients.Ingrédient 1 : invitation
Souvent négligée l’invitation est un des ingrédients les plus importants. Elle permet d’indiquer aux participants pourquoi ils devraient être là et comment va se dérouler la rencontre.
Si les participants ont le choix de venir ou non, l’invitation leur donne des clés pour savoir ce que leur présence à la réunion va leur apporter et ce qu'eux-mêmes pourront apporter à la rencontre.
Celui qui lance l’invitation a une certaine légitimité à proposer un format particulier. Si c’est le cas, il est intéressant de proposer les règles du jeu en amont en lançant l’invitation.
Clarifiez bien votre intention avant de lancer l’invitation. Pourquoi nous réunissons-nous ? Quel est le but ? La durée ? La méthode ? Pour que ce soit clair pour les autres, il faut que ce soit d’abord clair pour vous.
Si les participants ont le choix de venir ou non, l’invitation leur donne des clés pour savoir ce que leur présence à la réunion va leur apporter et ce qu'eux-mêmes pourront apporter à la rencontre.
Celui qui lance l’invitation a une certaine légitimité à proposer un format particulier. Si c’est le cas, il est intéressant de proposer les règles du jeu en amont en lançant l’invitation.
Clarifiez bien votre intention avant de lancer l’invitation. Pourquoi nous réunissons-nous ? Quel est le but ? La durée ? La méthode ? Pour que ce soit clair pour les autres, il faut que ce soit d’abord clair pour vous.
Ingrédient 2 : check-in/Ouverture/inclusion
Les facilitateurs Art of Hosting (une approche de facilitation de rencontre très reconnue) utilisent beaucoup la notion de check in et de check out (que je traduis par ouverture/inclusion et clôture/séparation).
Le check-in est le moment où les participants s’intègrent dans le groupe et le moment présent pour travailler ensemble autour d’un objectif commun. Ce moment est particulièrement important, car il permet à chacun de se mettre en phase, de s’aligner avec le groupe et d’être vraiment dans ce que l’on fait.
Pour l’ouverture j’utilise la technique de la météo intérieure. Très simple et néanmoins très puissante, cette technique consiste à partager avec le groupe son état d’esprit du moment sous forme de météo.
Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ? Est-ce que vous êtes embrumé parce que vous avez fini un projet très tard la nuit dernière et que vous n’avez pas assez dormi ?
Ce moment d’ouverture/inclusion a deux avantages :
Comme la technique « Souvenir du futur » (voir cet article sur la co-création d’un kit d’évènements co-créatifs), ce format est intéressant car il permet à chacun de partager un peu de sa personnalité tout en gardant un contrôle complet sur ce que l’on livre de soi. On peut ainsi choisir de livrer des choses très personnelles ou bien rester général sans avoir besoin de trop se dévoiler.
Sur les Check in, lisez https://bloculus.com/core-protocols-2-check-in/
Le check-in est le moment où les participants s’intègrent dans le groupe et le moment présent pour travailler ensemble autour d’un objectif commun. Ce moment est particulièrement important, car il permet à chacun de se mettre en phase, de s’aligner avec le groupe et d’être vraiment dans ce que l’on fait.
Pour l’ouverture j’utilise la technique de la météo intérieure. Très simple et néanmoins très puissante, cette technique consiste à partager avec le groupe son état d’esprit du moment sous forme de météo.
Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ? Est-ce que vous êtes embrumé parce que vous avez fini un projet très tard la nuit dernière et que vous n’avez pas assez dormi ?
Ce moment d’ouverture/inclusion a deux avantages :
- il permet à la personne qui parle de « laisser ses bagages à l’entrée », c’est à dire sortir ce qui lui pèse, ce qu’elle peut avoir en tête ou sur le cœur. En verbalisant ce qu’on a en soi et en se sentant accepté, on peut ensuite être pleinement dans la rencontre et s’y consacrer entièrement.
- il permet au groupe d’avoir un contexte pour la discussion. Si je sais que tu n’as pas assez dormi ou que tu as un projet en retard, je comprendrai mieux tes impatiences, signes d’irritation ou ton manque de participation. C’est particulièrement important à distance où tout un tas de signaux non verbaux ne sont pas présents.
Comme la technique « Souvenir du futur » (voir cet article sur la co-création d’un kit d’évènements co-créatifs), ce format est intéressant car il permet à chacun de partager un peu de sa personnalité tout en gardant un contrôle complet sur ce que l’on livre de soi. On peut ainsi choisir de livrer des choses très personnelles ou bien rester général sans avoir besoin de trop se dévoiler.
Sur les Check in, lisez https://bloculus.com/core-protocols-2-check-in/
Ingrédient 3 : contrainte de temps et cycle de travail
Avez-vous déjà assisté à une réunion de travail prévue pour durer 2h, mais qui déborde, empêchant de planifier d’autres tâches et qui au final fait perdre une demi journée ?
La loi de Parkinson stipule que « Un travail s’étend jusqu’à occuper tout le temps qui lui est imparti ». C’est-à-dire que si vous planifiez une réunion de deux heures pour un travail, ce travail sera fait en deux heures, même si une seule aurait suffi. Si aucune durée n’est précisée, cela peut durer indéfiniment… Sans aller dans l’excès, une certaine contrainte de temps est donc utile et force à avancer et à faire des choix. De plus, le fait que tout le monde sache que le temps prévu ne sera pas dépassé augmente la motivation de participer.
Pour la gestion du temps et des cycles de travail, j’ai donc adapté la technique Pomodoro pour un travail en ligne.
Dans la technique originale, le temps de chaque cycle est de 25 minutes. En travail en groupe, ce temps est bien trop court pour arriver à la fois à se mettre dedans et à produire quelque chose. D’un autre côté, une heure de travail à distance commence à faire beaucoup et au-delà l’attention décline. 45 minutes, c’est plus long qu’un Pomodoro classique, mais assez court pour forcer le groupe à faire des choix et devoir être efficace pour avancer.
La loi de Parkinson stipule que « Un travail s’étend jusqu’à occuper tout le temps qui lui est imparti ». C’est-à-dire que si vous planifiez une réunion de deux heures pour un travail, ce travail sera fait en deux heures, même si une seule aurait suffi. Si aucune durée n’est précisée, cela peut durer indéfiniment… Sans aller dans l’excès, une certaine contrainte de temps est donc utile et force à avancer et à faire des choix. De plus, le fait que tout le monde sache que le temps prévu ne sera pas dépassé augmente la motivation de participer.
Pour la gestion du temps et des cycles de travail, j’ai donc adapté la technique Pomodoro pour un travail en ligne.
Dans la technique originale, le temps de chaque cycle est de 25 minutes. En travail en groupe, ce temps est bien trop court pour arriver à la fois à se mettre dedans et à produire quelque chose. D’un autre côté, une heure de travail à distance commence à faire beaucoup et au-delà l’attention décline. 45 minutes, c’est plus long qu’un Pomodoro classique, mais assez court pour forcer le groupe à faire des choix et devoir être efficace pour avancer.
Ingrédient 4 : pause
La pause est un élément important, particulièrement à distance où on est obligé de focaliser attentivement sur l’écoute pour compenser l’absence de contact direct et où la fixation de l’écran crée de la fatigue nerveuse.
Accepter qu’une pause est un moment à part entière de la rencontre, c’est reconnaître que nous ne sommes pas des machines ou des cerveaux sur pattes, mais des humains avec un corps, vivant, avec ses propres besoins, que nous avons une capacité d’attention limitée et qu’il est utile de se laisser un temps libre pour mieux repartir avec l’esprit clair.
Pendant la pause, il est possible d’aller aux toilettes, boire, fumer une cigarette, marcher, s’étirer, fermer les yeux, …
Accepter qu’une pause est un moment à part entière de la rencontre, c’est reconnaître que nous ne sommes pas des machines ou des cerveaux sur pattes, mais des humains avec un corps, vivant, avec ses propres besoins, que nous avons une capacité d’attention limitée et qu’il est utile de se laisser un temps libre pour mieux repartir avec l’esprit clair.
Pendant la pause, il est possible d’aller aux toilettes, boire, fumer une cigarette, marcher, s’étirer, fermer les yeux, …
Ingrédient 5 : check-out /clôture
Les facilitateurs Art of Hosting insistent sur l’importance de bien conclure la rencontre. C’est le moment où le groupe se sépare et les individus retournent à leur routine. Bien finir permettra de bien reprendre la prochaine fois.
Je n’ai pas encore de format check out précis, mais généralement 5 minutes avant la fin, nous faisons un petit bilan de ce qu’il reste à faire, qui va faire quoi et fixons une date pour la prochaine rencontre.
Sur le check-out, vous pouvez lire https://bloculus.com/core-protocols-4-check-out/
Je n’ai pas encore de format check out précis, mais généralement 5 minutes avant la fin, nous faisons un petit bilan de ce qu’il reste à faire, qui va faire quoi et fixons une date pour la prochaine rencontre.
Sur le check-out, vous pouvez lire https://bloculus.com/core-protocols-4-check-out/
Ingrédient 6 : prise de note collaborative
Pad de co-écriture, Google Doc, Mindmap en ligne. Le choix est le vôtre, mais dans tous les cas, il vraiment intéressant d’avoir un outil de prise de notes à plusieurs et en direct.
Créer le compte rendu en direct évite d’avoir y revenir péniblement plus tard et permet aussi à chacun de le corriger sur le moment.
Le compte rendu permet ensuite à ceux qui n’étaient pas présents de revoir ce qui s’est passé mais peut aussi servir de fil conducteur entres les rencontres, garder une trace des choses à faire et de qui les fait.
Si au départ il est intéressant de désigner un « scribe » chargé de prendre les notes (avec possibilité de faire tourner le rôle à chaque réunion), pour les groupes « matures » la prise de note collaborative marche généralement bien avec souvent une ou deux personnes plus à l’aise ou spontanément impliquées dans la prise de notes.
Créer le compte rendu en direct évite d’avoir y revenir péniblement plus tard et permet aussi à chacun de le corriger sur le moment.
Le compte rendu permet ensuite à ceux qui n’étaient pas présents de revoir ce qui s’est passé mais peut aussi servir de fil conducteur entres les rencontres, garder une trace des choses à faire et de qui les fait.
Si au départ il est intéressant de désigner un « scribe » chargé de prendre les notes (avec possibilité de faire tourner le rôle à chaque réunion), pour les groupes « matures » la prise de note collaborative marche généralement bien avec souvent une ou deux personnes plus à l’aise ou spontanément impliquées dans la prise de notes.
Recette du Co-Pomodoro
InvitationAnnoncer clairement l'intention: but, format, durée de la rencontre
Ouverture
Pour se mettre tous en phase et rentrer dans la réunion, commencer par un tour du cercle, où chacun donne brièvement sa “météo intérieure”. Quelle couleur de ciel êtes-vous aujourd’hui ? Plutôt en mode « grand ciel bleu » ou quelques nuages ?
Pomodoro 1
45 min de travail. Un chrono est mis en place. Au bout de 45 min, on arrête, même si la discussion était intéressante.
pause
5 min de pause. On se déconnecte, on va chercher un café, on marche un peu, on respire avant de reprendre.
Pomodoro 2
45 min de travail, 5-10 min avant la fin, on fait le bilan, liste des choses à faire, on fixe la prochaine réunion.
Clôture
5 minutes pour planifier la prochaine rencontre, vérifier la répartition des tâches, se dire au revoir.
Fin de la rencontre
D’autres techniques de réunion efficaces en ligne ?
Même si le télétravail existe depuis longtemps on ne trouve pas beaucoup de formats de rencontres spécifiquement adaptés pour des réunions en ligne.Le Co-Pomodoro, format assez court pour être programmé régulièrement et assez long pour avoir le temps de travail donne un cadre qui facilite une interaction productive.
Cette trame peut être modifiée avec vos propres ingrédients. Par exemple, les séquences pomodoro peuvent être combinées avec un format particulier d’animation, de prise de paroles, de réflexion ou d’action collective.
> Article initial de Lilian Ricaud
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Découvrir les méthodes Agiles avec les Ecolohumanistes
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Trop souvent dans notre quotidien (professionnel ou personnel), les choses que nous avons à faire nous semble trop importante, trop grande… On ne sait pas par quel bout les prendre et cela nous semble donc insurmontable.
Trop souvent également, nous imaginons le plan parfait pour atteindre notre objectif. Nous nous mettons alors au travail seulement après voir établi ce plan parfait. Nous n’aurons la réponse qu’une fois le projet fini… ce qui est parfois tellement longtemps après que nous ne pouvons plus vraiment faire marche arrière.
L’idée de la méthode agile est de se concentrer sur l’objectif et d’imaginer un premier petit pas simple qui y répond (pas parfaitement mais qui y répond quand même). On réalise ce premier petit pas (cette première itération en langage méthode agile 🙂 ), on le compare à l’objectif que l’on s’était donné et on l’améliore avec un nouveau petit pas !
⚠ Attention, la méthode ne doit pas être confondue avec un découpage d’une grande tâche en petites tâches. En effet, dans ce cas là, le premier petit nous fait bien avancer vers notre objectif, mais sans y répondre vraiment ! – voir la colonne de gauche de l’infographie.
Quelques exemples semblent nécessaires pour éclaircir tout ça, non ?
Marcher
C’est l’exemple que l’on a pris pour notre infographie car en fait on a tous déjà fait de la méthode agile pour apprendre à marcher !
Objectif : se déplacer
Méthode agile & itérations successives : ramper… 4 pattes… marcher
Mode projet classique : regarder des tutoriels, imaginer un plan infaillible pendant un an, tester au bout d’un an et tomber. BAM !
Développer un logiciel
Rendons à César ce qui appartient à César : l’agilité est née dans le monde du logiciel !
Objectif : produire un logiciel avec certaines fonctionnalités
Méthode agile & itérations successives : liste des besoins, sprint de développement court d’une fonction, présentation au client, sprint de développement court d’une fonction, présentation au client, etc.
Mode projet classique : cahier des charges imbuvable, développement long, présentation au client qui n’est pas content car ses besoins étaient mal exprimés et/ou ont été mal compris et/ou sont maintenant différents 😉 Flop !
Mais oui c’est vrai ça : pourquoi on vous parle de ça ?
On rapproche un peu cette méthode de la légende du colibri (en plus opérationnelle !). Fonctionner en mode agile peut nous aider à mieux avancer dans votre transition !
Tendre vers le zéro déchet
Objectif : réduire ses déchets
Méthode agile & itérations successives : trier, composter, refuser, avoir des contenants
Mode projet classique : lectures intensives de tous les livres zéro déchet, passage au vrac en un week-end, ne plus avoir de poubelle, divorce 😉
On vous l’accorde, on exagère un peu. Mais tout de même l’idée de l’agilité c’est d’avancer plus rapidement et efficacement, tout en prenant soin du chemin et surtout des personnes ! À vrai dire, c’est même l’une des valeurs initiales mise en avant par les dix-sept experts du développement logiciels qui ont « créé » la méthode agile :
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Découvrir les méthodes Agiles avec les Ecolohumanistes
La méthode agile : pourquoi et comment ?
Trop souvent dans notre quotidien (professionnel ou personnel), les choses que nous avons à faire nous semble trop importante, trop grande… On ne sait pas par quel bout les prendre et cela nous semble donc insurmontable.
Trop souvent également, nous imaginons le plan parfait pour atteindre notre objectif. Nous nous mettons alors au travail seulement après voir établi ce plan parfait. Nous n’aurons la réponse qu’une fois le projet fini… ce qui est parfois tellement longtemps après que nous ne pouvons plus vraiment faire marche arrière.
L’idée de la méthode agile est de se concentrer sur l’objectif et d’imaginer un premier petit pas simple qui y répond (pas parfaitement mais qui y répond quand même). On réalise ce premier petit pas (cette première itération en langage méthode agile 🙂 ), on le compare à l’objectif que l’on s’était donné et on l’améliore avec un nouveau petit pas !
⚠ Attention, la méthode ne doit pas être confondue avec un découpage d’une grande tâche en petites tâches. En effet, dans ce cas là, le premier petit nous fait bien avancer vers notre objectif, mais sans y répondre vraiment ! – voir la colonne de gauche de l’infographie.
La méthode agile : quelques exemples
Quelques exemples semblent nécessaires pour éclaircir tout ça, non ?
Marcher
C’est l’exemple que l’on a pris pour notre infographie car en fait on a tous déjà fait de la méthode agile pour apprendre à marcher !
Objectif : se déplacer
Méthode agile & itérations successives : ramper… 4 pattes… marcher
Mode projet classique : regarder des tutoriels, imaginer un plan infaillible pendant un an, tester au bout d’un an et tomber. BAM !
Développer un logiciel
Rendons à César ce qui appartient à César : l’agilité est née dans le monde du logiciel !
Objectif : produire un logiciel avec certaines fonctionnalités
Méthode agile & itérations successives : liste des besoins, sprint de développement court d’une fonction, présentation au client, sprint de développement court d’une fonction, présentation au client, etc.
Mode projet classique : cahier des charges imbuvable, développement long, présentation au client qui n’est pas content car ses besoins étaient mal exprimés et/ou ont été mal compris et/ou sont maintenant différents 😉 Flop !
La méthode agile & l’écologie humaniste ?
Mais oui c’est vrai ça : pourquoi on vous parle de ça ?
On rapproche un peu cette méthode de la légende du colibri (en plus opérationnelle !). Fonctionner en mode agile peut nous aider à mieux avancer dans votre transition !
Tendre vers le zéro déchet
Objectif : réduire ses déchets
Méthode agile & itérations successives : trier, composter, refuser, avoir des contenants
Mode projet classique : lectures intensives de tous les livres zéro déchet, passage au vrac en un week-end, ne plus avoir de poubelle, divorce 😉
On vous l’accorde, on exagère un peu. Mais tout de même l’idée de l’agilité c’est d’avancer plus rapidement et efficacement, tout en prenant soin du chemin et surtout des personnes ! À vrai dire, c’est même l’une des valeurs initiales mise en avant par les dix-sept experts du développement logiciels qui ont « créé » la méthode agile :
- « Valoriser les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils.«
- Manifeste pour le développement Agile de logiciels
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Écrire collectivement
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Le succès rencontré par l'Encyclopédie Wikipédia - bien commun sous licence libre - l'un des dix sites les plus consultés au monde, a ouvert la voie à de nouvelles pratiques d'écriture. Écrite collectivement, cette encyclopédie libre a démontré combien la collaboration était porteuse de qualité et pouvait doter l'écrit d'une plus grande richesse :
La réalisation d'un écrit collaboratif est le fruit d'un processus souvent jugé complexe et difficile. Dans l'article A Taxonomy of Collaborative Writing... (article en français), Lowry P.B., Curtis A. et Lowry M.R. expliquent cette difficulté par le fait qu'à la démarche d'écriture individuelle (qui a pour fondement, selon eux, la planification, la traduction et la révision), l'écriture collective ajoutent trois niveaux de complexité supplémentaire :
Ces nouvelles complexités correspondent à trois questions que pose l'écriture collaborative :
Au-delà de la dimension intellectuelle et procédurale c'est véritablement la dimension sociale qui constitue la clé de voûte de l'écriture collaborative. C'est à partir de cette dimension que va découler le "bon fonctionnement" du reste de la démarche collective.
Par dimension sociale, on entend la capacité à créer une dynamique de groupe qui va fédérer chaque membre autour d'un objectif commun (la production d'un texte) et au sein duquel chacun va trouver sa place. Une dynamique qui va faciliter au maximum l'implication de ses membres et sans laquelle tout projet coopératif est voué à l'échec.
L'écriture collaborative peut en effet générer des conflits socio-affectifs (points de vue divergents, sentiment d'être jugé etc.) qui peuvent s'avérer difficiles à dépasser.
L'acte de co-écriture nécessite ainsi :
Le travail de l'animateur de réseau va justement être d'apporter une convergence au sein de la communauté et de créer ainsi une dynamique constructive de travail propice à l'implication de chacun
Chaque groupe peut trouver sa propre méthode, celle qui lui correspond. Cependant, pour avoir quelques points de repère, voici quelques trucs et astuces pour initier une écriture participative :
Le mal est fait : la personne vit sa première expérience de collaboration !
Le principe est simple : l'animateur fabrique une carte mentale qui reprend les points énoncés par chaque membre et les classe par thème et sous-thème. Projetée à l'écran, celle-ci permet à chacun de voir s'il manque une donnée et d'intervenir ainsi plus facilement. Cela permet de rapidement faire fuser les idées et de prendre en compte chaque point de vue.
Pour en savoir plus sur les cartes mentales
La rédaction peut se faire au travers d'outils en ligne qui permettent à chaque membre d'éditer et de modifier le document, d'améliorer le travail commun d'écriture et d'avoir une vision en temps réel de l'état du document.
Pour un petit groupe
Les Pads se prêtent bien à la rédaction en petit groupe. La mise en page reste cependant limitée. Google Document, comme les Pads, permet de rédiger à plusieurs et de manière synchrone ou pas un document en ligne. Toute modification est automatiquement intégrée à l'écrit de base. L'avantage de ce type d'outil est que le travail n'est jamais isolé et que les membres peuvent voir la construction au fur et à mesure de l'écrit et par là-même faire évoluer leurs idées sur le sujet.
Pour un grand groupe
Pour un plus grand groupe, le Wiki peut être une bonne option. Tout comme Google Doc et le pad, il permet de publier instantanément toute création ou modification de page et d'avoir une vue d'ensemble mais possède d'autres options intéressantes. Il offre en effet la possibilité de commenter les pages, d'avoir une mise en page des contenus plus visuelle, de décider du moment de l'édition du travail en ligne et de gérer l'historique des rédactions. Il permet ainsi un travail collaboratif peut-être plus structuré.
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Écrire collectivement
Libérant l'écriture de l'univers clos du support imprimé, le Web 2.0 induit une conception profondément différente de l'information. Il est désormais possible d’écrire à plusieurs sur le même document et en même temps ! En cela, le Web 2.0 est un support à la construction d'un savoir collectif.Le succès rencontré par l'Encyclopédie Wikipédia - bien commun sous licence libre - l'un des dix sites les plus consultés au monde, a ouvert la voie à de nouvelles pratiques d'écriture. Écrite collectivement, cette encyclopédie libre a démontré combien la collaboration était porteuse de qualité et pouvait doter l'écrit d'une plus grande richesse :
- richesse pour la communauté qui bénéficie de la rencontre de points de vue différents sur un même sujet.
- richesse pour l'individu qui participe à un projet qui le conduit à élaborer de nouvelles stratégies d’écriture et à se nourrir de nouvelles idées.
Co-écrire, un processus difficile reposant sur la dynamique de groupe
La réalisation d'un écrit collaboratif est le fruit d'un processus souvent jugé complexe et difficile. Dans l'article A Taxonomy of Collaborative Writing... (article en français), Lowry P.B., Curtis A. et Lowry M.R. expliquent cette difficulté par le fait qu'à la démarche d'écriture individuelle (qui a pour fondement, selon eux, la planification, la traduction et la révision), l'écriture collective ajoutent trois niveaux de complexité supplémentaire :
- Une complexité intellectuelle
- Une complexité sociale
- Une complexité procédurale
Ces nouvelles complexités correspondent à trois questions que pose l'écriture collaborative :
- Comment mutualiser et harmoniser des connaissances individuelles pour produire un savoir collectif ?
- Comment coordonner les membres et leurs différents avis pour mener à bien ce projet ? Comment dépasser les conflits socio-affectifs générés par cet exercice collectif ?
- Comment mettre en place une planification et une finalisation commune ?
Au-delà de la dimension intellectuelle et procédurale c'est véritablement la dimension sociale qui constitue la clé de voûte de l'écriture collaborative. C'est à partir de cette dimension que va découler le "bon fonctionnement" du reste de la démarche collective.
Par dimension sociale, on entend la capacité à créer une dynamique de groupe qui va fédérer chaque membre autour d'un objectif commun (la production d'un texte) et au sein duquel chacun va trouver sa place. Une dynamique qui va faciliter au maximum l'implication de ses membres et sans laquelle tout projet coopératif est voué à l'échec.
L'écriture collaborative peut en effet générer des conflits socio-affectifs (points de vue divergents, sentiment d'être jugé etc.) qui peuvent s'avérer difficiles à dépasser.
L'acte de co-écriture nécessite ainsi :
- Un haut niveau d'interaction réciproque entre les membres alimenté par des échanges fréquents.
- La prise en compte des différents points de vue, la valorisation des apports de chaque membre à la communauté, l'encouragement de chacun à participer, en gardant en tête cette phrase de Paul Ricoeur « La tolérance n'est pas une concession que je fais à l'autre, elle est la reconnaissance du principe qu'une partie de la vérité m'échappe. »
- La capacité de l'animateur à réguler les conflits sociaux-cognitifs générés par les idées et natures divergentes.
Le travail de l'animateur de réseau va justement être d'apporter une convergence au sein de la communauté et de créer ainsi une dynamique constructive de travail propice à l'implication de chacun
Trois approches pour réaliser un écrit collaboratif
Réaliser un écrit collectif peut se faire de différentes manières, selon trois niveaux de collaboration :- Un membre commence par rédiger un article qui est ensuite modifié et enrichi par un autre membre et ainsi de suite jusqu'à obtenir un document jugé complet par le groupe et faisant l'objet d'un consensus.
- Une approche plus collaborative que coopérative consiste à ce que chaque membre travaille sur une partie de l'article. Les diverses parties produites sont ensuite reliées entre elles et harmonisées pour former un seul et même article. Une variante à cette coopération consiste à ce que chaque membre, selon ses compétences et ses appétences, effectue une partie du travail. Par exemple, un membre rédige, l'autre corrige, le troisième relit etc.
- Enfin, l'approche la plus collaborative est peut-être celle qui inclut tous les membres, de la conception à la réalisation de l'écrit, celle où il n'y pas véritablement de distinction de rôle. Chacun participe ainsi aux différentes phases d'élaboration.
Les phases d'élaboration : trucs et astuces pour l'écriture participative
Chaque groupe peut trouver sa propre méthode, celle qui lui correspond. Cependant, pour avoir quelques points de repère, voici quelques trucs et astuces pour initier une écriture participative :
1. Faire vivre une expérience irréversible de coopération
Rien de mieux pour préparer un groupe à la réalisation d'un écrit collectif que de commencer déjà par lui faire vivre une Petite Expérience Irréversible de Coopération (PEIC). Ceci afin de résoudre des points de blocage éventuels, faire naître les premiers échanges et donner du sens à la démarche collaborative. L'une des grandes astuces consiste à utiliser un pad en y mettant du contenu imparfait, à corriger ou comportant de nombreuses fautes d'orthographe. Ce simple fait va pousser instinctivement les personnes, malgré les barrières qu'elles pourraient avoir, à corriger les fautes. Cette astuce est encore plus efficace quand la faute porte sur le nom d'une personne : au souci de l'orthographe irréprochable, s'ajoute l'ego...Le mal est fait : la personne vit sa première expérience de collaboration !
2. Le brainstorming
Ce premier pas réalisé, une deuxième étape peut être franchie par l'organisation d'un brainstorming collectif c'est-à-dire d'une réunion de collecte d'idées qui permet de rassembler tous les points de vue et les propositions d'écriture du groupe. Cette technique incite les membres à verbaliser les idées, à les confronter entre eux et à les reformuler. Elle stimule en outre la créativité. L'utilisation d'une carte heuristique s'avère très efficace pour recueillir toutes ces données, les hiérarchiser entre elles et offrir une vue d'ensemble.Le principe est simple : l'animateur fabrique une carte mentale qui reprend les points énoncés par chaque membre et les classe par thème et sous-thème. Projetée à l'écran, celle-ci permet à chacun de voir s'il manque une donnée et d'intervenir ainsi plus facilement. Cela permet de rapidement faire fuser les idées et de prendre en compte chaque point de vue.
Pour en savoir plus sur les cartes mentales
3. La rédaction
Une fois ce travail effectué, le groupe est en mesure d'établir un plan de l'écrit à réaliser. A partir de ce plan, le vrai travail de rédaction va commencer. En amont, il peut être utile de tester différentes modalités d’écritures (individuelles ou directement en groupe, dans quel cadre etc.) pour trouver la configuration qui conviendra le mieux au groupe.La rédaction peut se faire au travers d'outils en ligne qui permettent à chaque membre d'éditer et de modifier le document, d'améliorer le travail commun d'écriture et d'avoir une vision en temps réel de l'état du document.
Pour un petit groupe
Les Pads se prêtent bien à la rédaction en petit groupe. La mise en page reste cependant limitée. Google Document, comme les Pads, permet de rédiger à plusieurs et de manière synchrone ou pas un document en ligne. Toute modification est automatiquement intégrée à l'écrit de base. L'avantage de ce type d'outil est que le travail n'est jamais isolé et que les membres peuvent voir la construction au fur et à mesure de l'écrit et par là-même faire évoluer leurs idées sur le sujet.
Pour un grand groupe
Pour un plus grand groupe, le Wiki peut être une bonne option. Tout comme Google Doc et le pad, il permet de publier instantanément toute création ou modification de page et d'avoir une vue d'ensemble mais possède d'autres options intéressantes. Il offre en effet la possibilité de commenter les pages, d'avoir une mise en page des contenus plus visuelle, de décider du moment de l'édition du travail en ligne et de gérer l'historique des rédactions. Il permet ainsi un travail collaboratif peut-être plus structuré.
<< Je veux retourner à la page d'accueil du module svp....